Malgré les déboires causés par le coronavirus, le port de Villefranche-sur-Saône la baisse de son trafic au premier semestre a été ralentie par son penchant pour les volumes agricoles.
"Dans un contexte de baisse d’activité générale, on ne s’en sort pas trop mal". La crise du Covid-19 a relativement épargné le port de Villefranche-sur-Saône, d’après Florent Dupré, son directeur : "Si on arrive à faire moins 15 % de tonnage sur l’année, je serai heureux".
Deuxième port fluvial de l’axe Saône-Rhône, l’établissement ne traite pas de conteneurs, ce qui a été "cette fois-ci, une chance". La perte de son activité au premier semestre a été essentiellement liée à la fermeture de l’écluse de Sablons qui a ralenti le transport de marchandises sur l’ensemble du bassin.
Autre avantage pour la partie publique du port, l’activité papier a tourné à plein régime du fait de la nécessaire production de masques, blouses, etc. Les exportations vers les pays du Maghreb ont également continué. L’équipe de dix personnes n’a pas connu de chômage partiel durant le confinement.
Ainsi, en mai, la baisse de tonnage a été de 18 % pour le port public (soit moindre que les pertes connues par le port de Lyon). La zone portuaire dans son ensemble a connu, elle, une baisse de 22 %. Outre la partie publique, une grande part du trafic de cette zone est liée à l’exploitation de l’entreprise de BTP Plattard, basée à Villefranche-sur-Saône, soit près de la moitié des 1,8 million de tonnes de marchandises passées par le port.
Des chantiers retardés, mais des projets prévus
Concernant les futurs chantiers, le port public travaille sur un projet de rénovation des toits avec l’installation de panneaux photovoltaïques. Prévu en mars-avril, un projet d’agrandissement de 6.000 m2 du port public a été reporté du fait de la crise. La structure veut également devenir une zone "sans rejets dans l’espace naturel". Avec Voies navigables de France, une réflexion est menée pour pouvoir récupérer les déchets et les traiter afin qu’ils ne polluent pas le fleuve.
Une station de gaz naturel comprimé (GNC) devrait bientôt ouvrir. Grâce à la distribution d’AS 24, cette dernière devrait d’abord alimenter les poids lourds transitant par le port. À terme, elle doit permettre également de ravitailler les barges des lieux. Son inauguration pourrait avoir lieu en octobre.
Deuxième port fluvial de l’axe Saône-Rhône, l’établissement ne traite pas de conteneurs, ce qui a été "cette fois-ci, une chance". La perte de son activité au premier semestre a été essentiellement liée à la fermeture de l’écluse de Sablons qui a ralenti le transport de marchandises sur l’ensemble du bassin.
Autre avantage pour la partie publique du port, l’activité papier a tourné à plein régime du fait de la nécessaire production de masques, blouses, etc. Les exportations vers les pays du Maghreb ont également continué. L’équipe de dix personnes n’a pas connu de chômage partiel durant le confinement.
Ainsi, en mai, la baisse de tonnage a été de 18 % pour le port public (soit moindre que les pertes connues par le port de Lyon). La zone portuaire dans son ensemble a connu, elle, une baisse de 22 %. Outre la partie publique, une grande part du trafic de cette zone est liée à l’exploitation de l’entreprise de BTP Plattard, basée à Villefranche-sur-Saône, soit près de la moitié des 1,8 million de tonnes de marchandises passées par le port.
Des chantiers retardés, mais des projets prévus
Concernant les futurs chantiers, le port public travaille sur un projet de rénovation des toits avec l’installation de panneaux photovoltaïques. Prévu en mars-avril, un projet d’agrandissement de 6.000 m2 du port public a été reporté du fait de la crise. La structure veut également devenir une zone "sans rejets dans l’espace naturel". Avec Voies navigables de France, une réflexion est menée pour pouvoir récupérer les déchets et les traiter afin qu’ils ne polluent pas le fleuve.
Une station de gaz naturel comprimé (GNC) devrait bientôt ouvrir. Grâce à la distribution d’AS 24, cette dernière devrait d’abord alimenter les poids lourds transitant par le port. À terme, elle doit permettre également de ravitailler les barges des lieux. Son inauguration pourrait avoir lieu en octobre.