La direction du port d'Anvers estime avoir fait un grand pas vers la navigation fluviale sans équipage, satisfaite des premiers essais menés dans ses bassins. La Faculté des sciences appliquées en ingénierie de l'UAntwerpen a développé une technologie de capteurs sonars 3D inspiré de l'écholocation des chauves souris. Le système a été testé au cours des dernières semaines de 2020 sur le "Tuimelaar", un navire du port d'Anvers.
Le principe du sonar a été préféré à celui du déploiement de caméras en proie à problèmes de visibilité : "Dans des conditions difficiles comme la poussière, l'eau, la boue, la fumée ou le brouillard, elles ne sont pas très efficaces", explique le professeur universitaire qui dirige le projet Jan Steckel. Les capteurs sonar ne sont pas sensibles à ces conditions, "ils peuvent garantir une observation sérieuse de l'environnement et à bon marché".
Les chercheurs ont mis au point un capteur sonar 3D équipé de 32 microphones perfectionnés et étanches. Le projet a été baptisé eRTIS (Real Time Imaging Sonar). Jan Steckel précise : "Les informations sont transmises en temps réel, sinon le navire entrerait rapidement en collision. "Imaging Sonar" signifie que nous créons des images de l'environnement en nous basant sur les sons réfléchis qui sont réceptionnés par les capteurs".
Pour les promoteurs de cette solution, la navigation autonome serait bien sûr une source d'économie substantielle en coûts de personnel et une réponse à l'augmentation des coûts du transport routier dans un port où 42 % des marchandises sont transportées par barge.
Quant aux répercussions sur l'emploi, Svetlana Samsonova, coordonatrice de projets de recherche de l'Université d'Anvers et du port d'Anvers, estime que "Malheureusement, la navigation fluviale n'est pas un secteur d'emploi très attractif". Pour elle, "Il n'est pas facile d'attirer les jeunes talents. C'est pourquoi nous misons pleinement sur l'innovation. La technologie renforcera la compétitivité du secteur. La navigation intelligente permettra d'attirer les jeunes".
Le principe du sonar a été préféré à celui du déploiement de caméras en proie à problèmes de visibilité : "Dans des conditions difficiles comme la poussière, l'eau, la boue, la fumée ou le brouillard, elles ne sont pas très efficaces", explique le professeur universitaire qui dirige le projet Jan Steckel. Les capteurs sonar ne sont pas sensibles à ces conditions, "ils peuvent garantir une observation sérieuse de l'environnement et à bon marché".
Les chercheurs ont mis au point un capteur sonar 3D équipé de 32 microphones perfectionnés et étanches. Le projet a été baptisé eRTIS (Real Time Imaging Sonar). Jan Steckel précise : "Les informations sont transmises en temps réel, sinon le navire entrerait rapidement en collision. "Imaging Sonar" signifie que nous créons des images de l'environnement en nous basant sur les sons réfléchis qui sont réceptionnés par les capteurs".
Pour les promoteurs de cette solution, la navigation autonome serait bien sûr une source d'économie substantielle en coûts de personnel et une réponse à l'augmentation des coûts du transport routier dans un port où 42 % des marchandises sont transportées par barge.
Quant aux répercussions sur l'emploi, Svetlana Samsonova, coordonatrice de projets de recherche de l'Université d'Anvers et du port d'Anvers, estime que "Malheureusement, la navigation fluviale n'est pas un secteur d'emploi très attractif". Pour elle, "Il n'est pas facile d'attirer les jeunes talents. C'est pourquoi nous misons pleinement sur l'innovation. La technologie renforcera la compétitivité du secteur. La navigation intelligente permettra d'attirer les jeunes".