En France, le transport fluvial efface en 2020 la très forte hausse constatée en 2019. Les transports de céréales et surtout ceux de conteneurs résistent, alors que les matériaux de construction, malgré une forte reprise au second semestre, n’ont pu regagner le terrain perdu au printemps.
En 2019, le transport fluvial français, porté par les céréales et les matériaux de construction, avait connu une croissance de 10 %. Avec la crise sanitaire, ce niveau d’activité n’a pas été maintenu en 2020. Selon les chiffres dévoilés le 1er mars par Voies navigables de France (VNF), le tonnage a diminué de 10,6 %, avec 50,5 Mt transportées. En tonnes-kilomètres, la baisse est de 11,5 % (6,5 milliards de tkm). Le fluvial repasse ainsi légèrement en-dessous du niveau des bons millésimes 2017 et 2018.
Reprise des matériaux de construction
Avec 22,5 Mt, les matériaux de construction constituent la première filière pour le transport fluvial. L’activité, stoppée lors du confinement du printemps par de nombreux arrêts de chantiers, a connu une forte reprise dès l’été sans toutefois rattraper le retard pris : sur l’ensemble de l’année, la baisse de tonnage est de 12 %. Les céréales, en revanche, ont continué à être transportées en fluvial pendant tout le confinement. À la hausse de 13 % du trafic au premier semestre a succédé une baisse de 18 % au second, due à la faiblesse des récoltes de l’été. Sur l’ensemble de l’année, les transports fluviaux de céréales (2,2 milliards de tkm) n’ont diminué que de 3 %, et de 8 % en tonnage (13,2 Mt), après une croissance à deux chiffres en 2019.
Stabilité pour les conteneurs fluviaux en 2020 : 564 100 EVP, soit 0,7 % de moins qu’en 2019, année au cours de laquelle cette filière avait progressé de 2,6 %. Le Nord-Est de la France est en pointe, avec une progression de 43 % pour les Hauts-de-France (154 200 EVP), de 9 % pour la Moselle et de 3 % pour le Rhin (108.800 EVP).
Forte diminution sur le bassin Rhône-Saône
Les autres catégories de marchandises transportées en fluvial ont pâti de la crise sanitaire, avec des baisses de 9 % pour la filière énergétique (4,4 Mt), de 11,5 % pour les produits chimiques et les engrais (3,3 Mt) et de 17,3 % pour la filière métallurgique (3,4 Mt). C’est sur le bassin Rhône-Saône que la diminution d’activité est la plus forte pour le fluvial en 2020, avec seulement 4,4 Mt, soit 19 % de moins qu’en 2019. La Moselle (5,7 Mt) perd 13 % de son trafic fluvial, sans repasser toutefois sous les chiffres de 2018.
Le Rhin français (11 Mt, - 12 %) voit des baisses dans les transports céréaliers et métallurgiques, ainsi qu'une hausse des arrivées de produits pétroliers à Strasbourg. Le bassin de la Seine (21,4 Mt) revient avec un fléchissement de 10 % à son tonnage de 2018, et devrait progresser en 2021 sur les transports de matériaux de construction. Le bassin Nord-Pas-de-Calais, enfin, confirme sa bonne dynamique avec une progression de 5 % et des records dans le domaine des conteneurs et des céréales, Dunkerque ayant manutentionné 3,3 Mt en fluvial.
Reprise des matériaux de construction
Avec 22,5 Mt, les matériaux de construction constituent la première filière pour le transport fluvial. L’activité, stoppée lors du confinement du printemps par de nombreux arrêts de chantiers, a connu une forte reprise dès l’été sans toutefois rattraper le retard pris : sur l’ensemble de l’année, la baisse de tonnage est de 12 %. Les céréales, en revanche, ont continué à être transportées en fluvial pendant tout le confinement. À la hausse de 13 % du trafic au premier semestre a succédé une baisse de 18 % au second, due à la faiblesse des récoltes de l’été. Sur l’ensemble de l’année, les transports fluviaux de céréales (2,2 milliards de tkm) n’ont diminué que de 3 %, et de 8 % en tonnage (13,2 Mt), après une croissance à deux chiffres en 2019.
Stabilité pour les conteneurs fluviaux en 2020 : 564 100 EVP, soit 0,7 % de moins qu’en 2019, année au cours de laquelle cette filière avait progressé de 2,6 %. Le Nord-Est de la France est en pointe, avec une progression de 43 % pour les Hauts-de-France (154 200 EVP), de 9 % pour la Moselle et de 3 % pour le Rhin (108.800 EVP).
Forte diminution sur le bassin Rhône-Saône
Les autres catégories de marchandises transportées en fluvial ont pâti de la crise sanitaire, avec des baisses de 9 % pour la filière énergétique (4,4 Mt), de 11,5 % pour les produits chimiques et les engrais (3,3 Mt) et de 17,3 % pour la filière métallurgique (3,4 Mt). C’est sur le bassin Rhône-Saône que la diminution d’activité est la plus forte pour le fluvial en 2020, avec seulement 4,4 Mt, soit 19 % de moins qu’en 2019. La Moselle (5,7 Mt) perd 13 % de son trafic fluvial, sans repasser toutefois sous les chiffres de 2018.
Le Rhin français (11 Mt, - 12 %) voit des baisses dans les transports céréaliers et métallurgiques, ainsi qu'une hausse des arrivées de produits pétroliers à Strasbourg. Le bassin de la Seine (21,4 Mt) revient avec un fléchissement de 10 % à son tonnage de 2018, et devrait progresser en 2021 sur les transports de matériaux de construction. Le bassin Nord-Pas-de-Calais, enfin, confirme sa bonne dynamique avec une progression de 5 % et des records dans le domaine des conteneurs et des céréales, Dunkerque ayant manutentionné 3,3 Mt en fluvial.