Un décret paru au "Journal officiel" du 31 juillet 2018 proroge jusqu'au 12 septembre 2027 la déclaration d'utilité publique (DUP) du canal Seine-Nord Europe datant de 2008. Le projet, qui reste contesté en Normandie, est relancé.
L'extension du délai prévu pour réaliser les expropriations nécessaires à la construction de l'ouvrage à grand gabarit devant relier la Seine au réseau fluvial de l'Europe du Nord confirme la relance du projet. Mis de côté par le gouvernement à son arrivée aux affaires en 2017, il a finalement été relancé à l'automne, sous la pression notamment du président de la région des Hauts-de-France, Xavier Bertrand. Mais le projet d'origine, conçu sous la forme d'un partenariat public-privé d'un montant évalué à 7 milliards d'euros, a été abandonné et revu à la baisse, à 4,9 milliards d'euros, avec un financement cette fois 100 % public.
Le gouvernement a repris les propositions formulées par les collectivités des Hauts-de-France, prévoyant que le pilotage du projet et la maîtrise des risques leur soient transférés. Pour y parvenir, l'établissement public actuel chargé de le réaliser doit être converti en établissement public local.
En réponse à une question orale du sénateur de l'Oise Édouard Courtial, Élisabeth Borne, ministre chargée des Transports, a rappelé en juillet que cette transformation nécessitait des dispositions législatives, qui seront inscrites dans la future loi d'orientation des mobilités. Elle a expliqué que la maîtrise d'ouvrage sera assurée par une société de projet, au sein de laquelle les collectivités locales disposeront d'une majorité dans les instances de gouvernance.
Le gouvernement a repris les propositions formulées par les collectivités des Hauts-de-France, prévoyant que le pilotage du projet et la maîtrise des risques leur soient transférés. Pour y parvenir, l'établissement public actuel chargé de le réaliser doit être converti en établissement public local.
En réponse à une question orale du sénateur de l'Oise Édouard Courtial, Élisabeth Borne, ministre chargée des Transports, a rappelé en juillet que cette transformation nécessitait des dispositions législatives, qui seront inscrites dans la future loi d'orientation des mobilités. Elle a expliqué que la maîtrise d'ouvrage sera assurée par une société de projet, au sein de laquelle les collectivités locales disposeront d'une majorité dans les instances de gouvernance.