La CNR, deuxième producteur français d'électricité, a renoncé à installer un parc d'une trentaine d'hydroliennes fluviales sur le Rhône face à des risques trop importants.
La Compagnie nationale du Rhône (CNR) renonce à son projet de ferme d'hydroliennes sur le Rhône. La CNR l'avait lancé en 2017 avec le fabricant grenoblois d'hydroliennes HydroQuest et l'entreprise de construction navale CMN (Constructions Mécaniques de Normandie). Son budget initial était de 12 millions d'euros.
Cette ferme expérimentale totalisant plus de 2 mégawatts (MW) de puissance installée, présentée comme une "première mondiale", devait être mise en service à l'aval de Génissiat (Ain) près de la frontière suisse.
"À ce niveau de puissance, ce projet présentait des incertitudes", ont expliqué les trois entreprises lundi 8 juillet, après "deux années d'études techniques poussées" et de tests.
Des risques liés à la localisation
À l'origine de leur décision, "le reliquat de certains risques liés à la localisation choisie" pour l'installation : un secteur "très encaissé" du Haut-Rhône, situé entre les aménagements CNR de Génissiat et de Seyssel, sur environ 2 km.
"Il a notamment été mis en évidence que les contraintes de sites induisent un productible insuffisant et des pertes d'exploitation trop importantes à l'usine hydroélectrique de Génissiat", ajoutent-elles.
Mais ce coup d'arrêt ne remet pas en cause le développement de cette technologie hydraulique, selon elles.
En mai, HydroQuest a inauguré plus en aval sur le Rhône, à Caluire-et-Cuire près de Lyon, un parc de quatre hydroliennes fluviales plus petit, avec 320 kilowatts de puissance installée. Ce projet lancé par Voies navigables de France (VNF) est exploité par Hydrowatt, filiale du producteur d'énergie renouvelable Unit-e.
La CNR est le premier producteur français d'électricité d'origine 100 % renouvelable et le concessionnaire à vocation multiple du Rhône, de la frontière suisse à la mer Méditerranée. Son capital est détenu par la Caisse des dépôts, les collectivités locales et Engie.
Cette ferme expérimentale totalisant plus de 2 mégawatts (MW) de puissance installée, présentée comme une "première mondiale", devait être mise en service à l'aval de Génissiat (Ain) près de la frontière suisse.
"À ce niveau de puissance, ce projet présentait des incertitudes", ont expliqué les trois entreprises lundi 8 juillet, après "deux années d'études techniques poussées" et de tests.
Des risques liés à la localisation
À l'origine de leur décision, "le reliquat de certains risques liés à la localisation choisie" pour l'installation : un secteur "très encaissé" du Haut-Rhône, situé entre les aménagements CNR de Génissiat et de Seyssel, sur environ 2 km.
"Il a notamment été mis en évidence que les contraintes de sites induisent un productible insuffisant et des pertes d'exploitation trop importantes à l'usine hydroélectrique de Génissiat", ajoutent-elles.
Mais ce coup d'arrêt ne remet pas en cause le développement de cette technologie hydraulique, selon elles.
En mai, HydroQuest a inauguré plus en aval sur le Rhône, à Caluire-et-Cuire près de Lyon, un parc de quatre hydroliennes fluviales plus petit, avec 320 kilowatts de puissance installée. Ce projet lancé par Voies navigables de France (VNF) est exploité par Hydrowatt, filiale du producteur d'énergie renouvelable Unit-e.
La CNR est le premier producteur français d'électricité d'origine 100 % renouvelable et le concessionnaire à vocation multiple du Rhône, de la frontière suisse à la mer Méditerranée. Son capital est détenu par la Caisse des dépôts, les collectivités locales et Engie.