La filiale de Sogestran CFT avait initialement prévu la mise en place d’un pousseur sur le Rhône. Elle a finalement opté pour un bateau sur la seine.
La compagnie fluviale de transport (CFT) reprend son projet. L’armateur filiale de Sogestran va exploiter d’ici fin 2021 une péniche Zulu avec un pont plat fonctionnant grâce à des piles à combustible à hydrogène. Longue de 55 mètres et large de 8 mètres, celle-ci sera capable de transporter des palettes, éventuellement des conteneurs (20 EVP), des triporteurs électriques, etc. Cet automoteur circulera dans le périmètre de l’île de France, notamment entre les ports de Gennevilliers et Bonneuil-sur-Marne. Actuellement en construction en Europe de l’Est, son assemblage se fera en France.
Un navire pilote
"L’idée avec ce projet, c’est d’apprendre comment on construit un navire hydrogène, comment cela fonctionne. Au vu des résultats, nous déciderons si nous développons d’autres modèles", explique Victor Laravoire chef de projet construction neuve pour Sogestran. Ce navire pilote rentre dans le cadre du projet européen Flagships. Initialement, celui-ci devait aboutir à la création d’un pousseur sur le Rhône. À la fin du premier confinement, le projet a pris une autre tournure. "Nous avons senti qu’il y avait du potentiel dans cette technologie", reprend Victor Laravoire. "Le fait qu’il navigue dans Paris lui donnera aussi une bonne visibilité." Les deux piles seront confectionnées par l’entreprise Ballard et la partie transformation de l’hydrogène sera assurée par le groupe ABB.
Dans le cadre de Flagships, Sogestran est obligé d’utiliser au minimum 50 % d’hydrogène verte. "Nous voulons que le navire soit une unité bas-carbone", précise Victor Laravoire. Un autre projet hydrogène est financé avec ce programme européen en Norvège où l’armateur Norled construit également un navire. En tout : l’Europe investit 5 millions d’euros dans un projet dont le montant total est de 7 millions.
Un navire pilote
"L’idée avec ce projet, c’est d’apprendre comment on construit un navire hydrogène, comment cela fonctionne. Au vu des résultats, nous déciderons si nous développons d’autres modèles", explique Victor Laravoire chef de projet construction neuve pour Sogestran. Ce navire pilote rentre dans le cadre du projet européen Flagships. Initialement, celui-ci devait aboutir à la création d’un pousseur sur le Rhône. À la fin du premier confinement, le projet a pris une autre tournure. "Nous avons senti qu’il y avait du potentiel dans cette technologie", reprend Victor Laravoire. "Le fait qu’il navigue dans Paris lui donnera aussi une bonne visibilité." Les deux piles seront confectionnées par l’entreprise Ballard et la partie transformation de l’hydrogène sera assurée par le groupe ABB.
Dans le cadre de Flagships, Sogestran est obligé d’utiliser au minimum 50 % d’hydrogène verte. "Nous voulons que le navire soit une unité bas-carbone", précise Victor Laravoire. Un autre projet hydrogène est financé avec ce programme européen en Norvège où l’armateur Norled construit également un navire. En tout : l’Europe investit 5 millions d’euros dans un projet dont le montant total est de 7 millions.