Un an et demi après l’incendie du site Seveso de Lubrizol, Rouen est à nouveau victime d’une pollution accidentelle. Cette fois-ci, c'est un pesticide contenant des néonicotinoïdes qui s’est déversé dans la Seine. La métropole va porter plainte.
Une pollution aux pesticides a été identifiée le 22 mai dans la Seine à la hauteur de Rouen, a annoncé la métropole rouennaise. La pollution a occasionné une coloration bleue sur une surface de 500 m2. Ce sont des militaires de la brigade fluviale de gendarmerie de Rouen qui l'ont repérée à la hauteur du quai du port de plaisance, a précisé la préfecture de Seine-Maritime.
"La fuite d’une cuve appartenant à une entreprise de transports […] est en cause. D’après nos informations le produit pesticide contiendrait des néonicotinoïdes, en particulier du thiaméthoxame, substance hautement nocive, très soluble dans l’eau", a indiqué la métropole. Une information confirmée par la préfecture. Ce sont les fortes précipitations de l’après-midi qui ont emporté jusqu'à la Seine une partie du liquide échappé.
De nombreux prélèvements
"Aucun barrage flottant n'a pu être mis en place dans le port car la densité du produit ayant fui était très proche de celle de l'eau. Avec l'appui d'une entreprise de travaux publics spécialisée dans l'assainissement et en lien étroit avec les équipes du Grand Port maritime de Rouen et de la ville, deux hydrocureurs (camions-citernes avec pompe haute pression) ont été installés sur place pour réaliser un pompage", a ajouté la préfecture.
De nombreux prélèvements dans la Seine ont été réalisés par les équipes spécialisées du Sdis. Les modélisations réalisées par le Cedre (Centre de documentation de recherche et d'expérimentation sur les pollutions accidentelles des eaux) ont par ailleurs révélé "une pollution très inférieure aux seuils entraînant un risque létal pour la faune aquatique (de l’ordre de 0,8 mg/l, la dose létale pour la faune aquatique s’établissant à 100 mg/l, soit plus de 100 fois moins)", ajoute la préfecture, précisant qu'"aucun impact n'a été constaté par les équipes lors de leurs observations qui vont se poursuivre dans les jours à venir".
Un "nouveau scandale"
Une enquête a été ouverte par de la brigade fluviale de gendarmerie de Rouen. La métropole a annoncé de son côté son intention de "porter plainte contre X dans le cadre de cet événement". Nicolas Mayer-Rossignol président de la métropole, et Charlotte Goujon vice-présidente chargée des risques industriels et de la santé, ont qualifié cet événement de "nouveau scandale".
"Un an et demi après l’incendie du 26 septembre 2019 [de Lubrizol, NDLR], notre territoire est à nouveau souillé", ont dénoncé les élus qui demandent au préfet de "rendre public l’ensemble des éléments à sa disposition permettant d’expliciter les circonstances et les conséquences de cet événement".
"La fuite d’une cuve appartenant à une entreprise de transports […] est en cause. D’après nos informations le produit pesticide contiendrait des néonicotinoïdes, en particulier du thiaméthoxame, substance hautement nocive, très soluble dans l’eau", a indiqué la métropole. Une information confirmée par la préfecture. Ce sont les fortes précipitations de l’après-midi qui ont emporté jusqu'à la Seine une partie du liquide échappé.
De nombreux prélèvements
"Aucun barrage flottant n'a pu être mis en place dans le port car la densité du produit ayant fui était très proche de celle de l'eau. Avec l'appui d'une entreprise de travaux publics spécialisée dans l'assainissement et en lien étroit avec les équipes du Grand Port maritime de Rouen et de la ville, deux hydrocureurs (camions-citernes avec pompe haute pression) ont été installés sur place pour réaliser un pompage", a ajouté la préfecture.
De nombreux prélèvements dans la Seine ont été réalisés par les équipes spécialisées du Sdis. Les modélisations réalisées par le Cedre (Centre de documentation de recherche et d'expérimentation sur les pollutions accidentelles des eaux) ont par ailleurs révélé "une pollution très inférieure aux seuils entraînant un risque létal pour la faune aquatique (de l’ordre de 0,8 mg/l, la dose létale pour la faune aquatique s’établissant à 100 mg/l, soit plus de 100 fois moins)", ajoute la préfecture, précisant qu'"aucun impact n'a été constaté par les équipes lors de leurs observations qui vont se poursuivre dans les jours à venir".
Un "nouveau scandale"
Une enquête a été ouverte par de la brigade fluviale de gendarmerie de Rouen. La métropole a annoncé de son côté son intention de "porter plainte contre X dans le cadre de cet événement". Nicolas Mayer-Rossignol président de la métropole, et Charlotte Goujon vice-présidente chargée des risques industriels et de la santé, ont qualifié cet événement de "nouveau scandale".
"Un an et demi après l’incendie du 26 septembre 2019 [de Lubrizol, NDLR], notre territoire est à nouveau souillé", ont dénoncé les élus qui demandent au préfet de "rendre public l’ensemble des éléments à sa disposition permettant d’expliciter les circonstances et les conséquences de cet événement".