Députés et sénateurs réunis dans l’inter-groupe parlementaire Seine-Nord Europe se prononcent en faveur du financement par l’État de la construction du futur canal.
Les sénateurs ou députés des circonscriptions concernées par le futur canal Seine-Nord sont de longue date engagés en faveur de ce projet. Rejoints par d’autres élus de régions "mouillées", ils sont 70 parlementaires à former l’inter-groupe parlementaire Seine-Nord Europe, et à lancer un appel au bouclage par l’État du financement du projet : "Il est aujourd’hui urgent qu’une maquette de financement stabilisée et complète soit présentée à l’Union européenne, désormais prête à financer 50 % du projet, et aux collectivités territoriales concernées par le tour de table financier, qui ont démontré leur attachement fort à ce projet. Dans la perspective du projet de loi de finances 2020, des solutions de financement pour la part de l’État devront être proposées par le gouvernement. À cet égard, nous tenons à apporter notre entier soutien à la détermination et au fléchage d’une ressource affectée au financement de la construction du canal".
Un coût de 4,5 milliards d’euros
Le canal Seine-Nord coûtera 4,5 milliards d’euros, financé pour moitié par l’Union européenne, puisqu’il s’inscrit dans un projet transfrontalier : la liaison Seine-Escaut. Porté à l’origine par Voies navigables de France (VNF), le canal Seine-Nord est désormais sous l’égide de la Société du canal Seine-Nord Europe, présidée par Xavier Bertrand, président de la région Hauts-de-France. La régionalisation de Seine-Nord, avec le financement majoritaire du canal par les départements et régions, est d’ailleurs confirmée dans le projet de loi d’orientation des mobilités, en cours d’examen au Parlement. Les élus favorables au projet veulent engager le gouvernement à affecter à Seine-Nord le milliard d’euros qui doit constituer la contribution apportée par l’État, et à mobiliser les ressources nécessaires pour rembourser l’emprunt de 700 millions d'euros prévu.
Un coût de 4,5 milliards d’euros
Le canal Seine-Nord coûtera 4,5 milliards d’euros, financé pour moitié par l’Union européenne, puisqu’il s’inscrit dans un projet transfrontalier : la liaison Seine-Escaut. Porté à l’origine par Voies navigables de France (VNF), le canal Seine-Nord est désormais sous l’égide de la Société du canal Seine-Nord Europe, présidée par Xavier Bertrand, président de la région Hauts-de-France. La régionalisation de Seine-Nord, avec le financement majoritaire du canal par les départements et régions, est d’ailleurs confirmée dans le projet de loi d’orientation des mobilités, en cours d’examen au Parlement. Les élus favorables au projet veulent engager le gouvernement à affecter à Seine-Nord le milliard d’euros qui doit constituer la contribution apportée par l’État, et à mobiliser les ressources nécessaires pour rembourser l’emprunt de 700 millions d'euros prévu.