Deux navires électriques dotés de batteries ayant auparavant équipé des voitures ont été inaugurés mardi 29 septembre à Paris par la compagnie fluviale Paris Yacht Marina, un dispositif qui pourrait contribuer à l'essor de ce type de navigation propre.
Les deux navires, l'un de 9 mètres de long, l'autre de 7,5 mètres, proposeront des croisières sur la Seine à des petits groupes de personnes "en silence et sans aucune émission polluante", se félicite la compagnie.
Le premier dispose d'une autonomie de trois heures à la vitesse de croisière de 9 km/h grâce à deux packs de batteries de 15 kWh issues d'un véhicule Renault et détenant "encore une capacité de 70 % à 80 % par rapport à leur état initial", assure la société. Le deuxième, plus petit, peut atteindre une vitesse de 12 km/h. Il est aussi doté de batteries ayant auparavant équipé un véhicule électrique.
"Pourquoi utiliser des batteries neuves quand il en existe à profusion qui ont terminé leur premier cycle de vie et qui disposent encore d'une excellente capacité ?", souligne la compagnie fluviale.
"Les batteries ont une durée de vie de huit à dix ans avant de perdre une partie de leurs capacités", explique Xavier de Montgros, président de l'Association française du bateau électrique (AFBE). Une perte problématique pour une voiture électrique dont l'autonomie est alors réduite, mais pas pour un navire, moins lourd et naviguant à faible vitesse, selon lui. Une batterie usagée est "beaucoup moins chère qu'une neuve tout en ayant encore un très bon usage". Le bateau électrique cumule les atouts, mais peine à décoller en raison notamment d'un prix encore élevé.
Les deux navires, l'un de 9 mètres de long, l'autre de 7,5 mètres, proposeront des croisières sur la Seine à des petits groupes de personnes "en silence et sans aucune émission polluante", se félicite la compagnie.
Le premier dispose d'une autonomie de trois heures à la vitesse de croisière de 9 km/h grâce à deux packs de batteries de 15 kWh issues d'un véhicule Renault et détenant "encore une capacité de 70 % à 80 % par rapport à leur état initial", assure la société. Le deuxième, plus petit, peut atteindre une vitesse de 12 km/h. Il est aussi doté de batteries ayant auparavant équipé un véhicule électrique.
"Pourquoi utiliser des batteries neuves quand il en existe à profusion qui ont terminé leur premier cycle de vie et qui disposent encore d'une excellente capacité ?", souligne la compagnie fluviale.
"Les batteries ont une durée de vie de huit à dix ans avant de perdre une partie de leurs capacités", explique Xavier de Montgros, président de l'Association française du bateau électrique (AFBE). Une perte problématique pour une voiture électrique dont l'autonomie est alors réduite, mais pas pour un navire, moins lourd et naviguant à faible vitesse, selon lui. Une batterie usagée est "beaucoup moins chère qu'une neuve tout en ayant encore un très bon usage". Le bateau électrique cumule les atouts, mais peine à décoller en raison notamment d'un prix encore élevé.