Depuis Kehl la ville allemande voisine de Strasbourg, Beka Imperial cultive son profil d’affréteur familial dans le bassin rhénan, au service d’une clientèle qui lui ressemble.
"Notre clientèle est majoritairement constituée de mariniers indépendants qui viennent chercher la réponse à des demandes, potentiellement bien spécifiques", décrit Monique Hezel-Reyntjens, la gérante de Beka Imperial.
"Nous sommes en quelque sorte l’interface entre ces entrepreneurs de la voie d’eau et les grands clients chargeurs et négociants. Nous faisons en sorte que ces deux mondes se comprennent", ajoute la dirigeante, fille du fondateur. La société créée en 1982 compte actuellement six salariés. Depuis 2007, le groupe Imperial y possède une participation minoritaire.
Évolution vers le colis lourd et les grandes dimensions
L’activité totalise environ 500.000 tonnes annuelles. Sa typologie a évolué ces dernières années. Le vrac "classique" en demeure certes le pilier : transport d’engrais, de céréales, à un degré moindre de sables et graviers, à bord de bateaux d’une capacité de fréquemment 1.000 à 2.000 tonnes "qui ont été bien précieux dans la période récente de basses eaux", rappelle Beka, voire encore à bord de péniches Freycinet. Mais il n’est plus seul. "Nous avons bien progressé dans le transport de colis lourds et de pièces de dimension non-standard, le heavy lift (HL) and out of gauge (OOG) cargo", décrit Monique Hezel-Reyntjens. La prestation concerne notamment des nacelles élévatrices, des éoliennes, des gros moteurs, des trémies et des éléments de silos agricoles. Les chargements s’effectuent alors souvent sur les bateaux de 110 ou 135 mètres de longueur et 11,45 mètres de largeur dotés d’une cale de grand volume.
Sa flexibilité typique des PME, Beka Imperial l’applique aussi à la construction de son offre de lignes. Outre la navigation sur le Rhin vers les Pays-Bas et la Belgique, elle a conçu toute une palette de liaisons qui débouchent dans le Nord de la France (Béthune, Arques…) et dans le Nord de l’Allemagne (Brême, Hambourg…), empruntent les affluents du Rhin (Moselle, Neckar, Main…) et mènent même jusqu’à l’Europe de l’Est par l’intermédiaire d’un partenaire sur le Danube.
"Nous sommes en quelque sorte l’interface entre ces entrepreneurs de la voie d’eau et les grands clients chargeurs et négociants. Nous faisons en sorte que ces deux mondes se comprennent", ajoute la dirigeante, fille du fondateur. La société créée en 1982 compte actuellement six salariés. Depuis 2007, le groupe Imperial y possède une participation minoritaire.
Évolution vers le colis lourd et les grandes dimensions
L’activité totalise environ 500.000 tonnes annuelles. Sa typologie a évolué ces dernières années. Le vrac "classique" en demeure certes le pilier : transport d’engrais, de céréales, à un degré moindre de sables et graviers, à bord de bateaux d’une capacité de fréquemment 1.000 à 2.000 tonnes "qui ont été bien précieux dans la période récente de basses eaux", rappelle Beka, voire encore à bord de péniches Freycinet. Mais il n’est plus seul. "Nous avons bien progressé dans le transport de colis lourds et de pièces de dimension non-standard, le heavy lift (HL) and out of gauge (OOG) cargo", décrit Monique Hezel-Reyntjens. La prestation concerne notamment des nacelles élévatrices, des éoliennes, des gros moteurs, des trémies et des éléments de silos agricoles. Les chargements s’effectuent alors souvent sur les bateaux de 110 ou 135 mètres de longueur et 11,45 mètres de largeur dotés d’une cale de grand volume.
Sa flexibilité typique des PME, Beka Imperial l’applique aussi à la construction de son offre de lignes. Outre la navigation sur le Rhin vers les Pays-Bas et la Belgique, elle a conçu toute une palette de liaisons qui débouchent dans le Nord de la France (Béthune, Arques…) et dans le Nord de l’Allemagne (Brême, Hambourg…), empruntent les affluents du Rhin (Moselle, Neckar, Main…) et mènent même jusqu’à l’Europe de l’Est par l’intermédiaire d’un partenaire sur le Danube.