Les transports innovants font l’objet d’un appel à projets de France Mobilités, qui inclut les transports de marchandises pour des applications temporaires, pendant la période des Jeux olympiques, ou pérennes.
Appel à projets : des transports innovants pour les Jeux olympiques
Les transports innovants font l’objet d’un appel à projets de France Mobilités, qui inclut les transports de marchandises pour des applications temporaires, pendant la période des Jeux olympiques, ou pérennes.
Faire des Jeux olympiques de Paris 2024 une « vitrine des mobilités innovantes » : tel est l’objectif de France Mobilités, qui a lancé le 10 décembre 2020, un appel à innovations. Les candidats ont, pour leurs réponses, le choix entre sept thématiques, l’une d’entre elles concernant le transport de marchandises. Avant le 3 février 2021, il doivent déposer le dossier correspondant à leur projet. Si celui-ci est retenu, ils pourront être accompagnés pour le mettre en place pendant la période des Jeux olympiques et, le cas échéant, le pérenniser au-delà de 2024.
« Preuves de concepts, prototypes, démonstrateurs, pré-industrialisations : tous les stades d'innovation sont possibles », indiquait le ministre chargé des transports Jean-Baptiste Djebbari le 10 décembre, relayant cet appel à projets dans le colonnes de La Tribune, où il affirmait que les JO étaient pour la France l’occasion de « faire de notre pays une vitrine de l'innovation - notamment en matière de transports » et de « montrer la voie d'une mobilité moins polluante ».
Transport traditionnel, le mode fluvial sera-t-il au rendez-vous de l’innovation ? Les bateaux se sont, quoi qu’il en soit, déjà mis au service des Jeux olympiques. Suite à la signature, en janvier 2020, d’une convention entre Voies navigables de France, le Port de Paris et la Société de livraison des ouvrages olympiques (Solideo), le fluvial a déjà été utilisé pour le chantier de construction du village olympique de 3 000 logements, situé en bordure de Seine à Saint-Denis (93). Des points d’embarquement ont été mis à disposition, certains ayant fait l’objet de travaux, et les transports ont commencé en juin 2020 avec 125 000 t de déblais évacués au cours de l’été, principalement pour remblayer des carrières situées en Normandie. Avec les terrassements qui débuteront début 2021, la quantité de déblais va encore augmenter : 500 000 t au total, dont la majorité empruntera la voie d’eau. L’acheminement fluvial des matériaux de construction est aussi prévu, dans une proportion qui reste à déterminer. Le cahier de charges de Solideo vise à ce que les constructeurs favorisent les bateaux.
La Seine bordera le futur village olympique ; elle accueillera aussi certaines épreuves de natation. Son utilisation pour la logistique des Jeux ainsi que pour les transports des spectateurs reste à déterminer, et fera peut-être l’objet de projets innovant suite à l’appel à innovations de France Mobilités. Côté transport de voyageurs, le Grand Paris Express, chantier phare de l’Île-de-France qui devait être bouclé avant le début des Jeux olympiques pour faire face à l’afflux de passagers, ne sera pas entièrement au rendez-vous. Les lignes 16 et 17, en particulier, ont pris du retard et ne seront pas mises en services avant le début des JO. À moins que, à l’instar de ceux de Tokyo initialement prévus en 2020, les Jeux olympiques de Paris soient repoussés d’un an ?
Étienne Berrier
Les transports innovants font l’objet d’un appel à projets de France Mobilités, qui inclut les transports de marchandises pour des applications temporaires, pendant la période des Jeux olympiques, ou pérennes.
Faire des Jeux olympiques de Paris 2024 une « vitrine des mobilités innovantes » : tel est l’objectif de France Mobilités, qui a lancé le 10 décembre 2020, un appel à innovations. Les candidats ont, pour leurs réponses, le choix entre sept thématiques, l’une d’entre elles concernant le transport de marchandises. Avant le 3 février 2021, il doivent déposer le dossier correspondant à leur projet. Si celui-ci est retenu, ils pourront être accompagnés pour le mettre en place pendant la période des Jeux olympiques et, le cas échéant, le pérenniser au-delà de 2024.
« Preuves de concepts, prototypes, démonstrateurs, pré-industrialisations : tous les stades d'innovation sont possibles », indiquait le ministre chargé des transports Jean-Baptiste Djebbari le 10 décembre, relayant cet appel à projets dans le colonnes de La Tribune, où il affirmait que les JO étaient pour la France l’occasion de « faire de notre pays une vitrine de l'innovation - notamment en matière de transports » et de « montrer la voie d'une mobilité moins polluante ».
Transport traditionnel, le mode fluvial sera-t-il au rendez-vous de l’innovation ? Les bateaux se sont, quoi qu’il en soit, déjà mis au service des Jeux olympiques. Suite à la signature, en janvier 2020, d’une convention entre Voies navigables de France, le Port de Paris et la Société de livraison des ouvrages olympiques (Solideo), le fluvial a déjà été utilisé pour le chantier de construction du village olympique de 3 000 logements, situé en bordure de Seine à Saint-Denis (93). Des points d’embarquement ont été mis à disposition, certains ayant fait l’objet de travaux, et les transports ont commencé en juin 2020 avec 125 000 t de déblais évacués au cours de l’été, principalement pour remblayer des carrières situées en Normandie. Avec les terrassements qui débuteront début 2021, la quantité de déblais va encore augmenter : 500 000 t au total, dont la majorité empruntera la voie d’eau. L’acheminement fluvial des matériaux de construction est aussi prévu, dans une proportion qui reste à déterminer. Le cahier de charges de Solideo vise à ce que les constructeurs favorisent les bateaux.
La Seine bordera le futur village olympique ; elle accueillera aussi certaines épreuves de natation. Son utilisation pour la logistique des Jeux ainsi que pour les transports des spectateurs reste à déterminer, et fera peut-être l’objet de projets innovant suite à l’appel à innovations de France Mobilités. Côté transport de voyageurs, le Grand Paris Express, chantier phare de l’Île-de-France qui devait être bouclé avant le début des Jeux olympiques pour faire face à l’afflux de passagers, ne sera pas entièrement au rendez-vous. Les lignes 16 et 17, en particulier, ont pris du retard et ne seront pas mises en services avant le début des JO. À moins que, à l’instar de ceux de Tokyo initialement prévus en 2020, les Jeux olympiques de Paris soient repoussés d’un an ?
Étienne Berrier