La reconversion du territoire autour de la centrale de Fessenheim pourra s'appuyer sur une vaste zone industrielle à remplir au bord de la voie d'eau.
L'après-Fessenheim peut passer par le fluvial. C'est la conviction que portent les élus du territoire directement concerné par la fermeture de la centrale nucléaire alsacienne, désormais actée dans son principe mais pas encore dans son calendrier. À quelques kilomètres de distance en effet, se trouve la zone d'activités de Balgau-Nambsheim-Heiteren-Geiswasser (BNHG) : un site quasiment vide, alors qu'il recèle un important potentiel de par sa localisation au bord du grand canal d'Alsace, et de par sa superficie, 250 hectares. "Il offre l'une des plus importantes disponibilités foncières d'un seul tenant le long du Rhin entre Bâle et Rotterdam", plaide Gérard Hug, président de la communauté de communes du Pays Rhin-Brisach.
Le site est également proche de la frontière franco-allemande, du port de Colmar-Neuf-Brisach et de plusieurs zones industrielles riches d'importants chargeurs industriels, comme le transformateur d'aluminium Constellium, utilisateurs pour certains de l'infrastructure portuaire.
Une Sem pour la reconversion
Le développement de la zone BNHG présupposait de fixer le cadre du pilotage public de la reconversion du territoire. Après un long silence de l'État, ce point s'éclaircit depuis la venue le mois dernier sur place de Sébastien Lecornu, le secrétaire d'État à la Transition écologique. Une société d'économie mixte (Sem) sera constituée entre les collectivités et la Caisse des dépôts, elle aura pour mission le développement économique autour du port de Colmar, comprenant le décollage de la zone BNHG. Il faudra aussi clarifier la disponibilité effective des terrains, le site étant soumis à de nombreuses contraintes environnementales. La communauté de communes lancera à cet effet une étude d'impact en septembre prochain pour une durée d'un an. "À l'issue, la commercialisation pourra commencer à s'envisager", souligne son président. Gérard Hug préside également le Syndicat mixte ouvert (SMO) du port de Colmar-Neuf-Brisach, qui rassemble sa communauté de communes, VNF, la région Grand Est, la communauté d'agglomération de Colmar et la CCI Alsace.
Le site est également proche de la frontière franco-allemande, du port de Colmar-Neuf-Brisach et de plusieurs zones industrielles riches d'importants chargeurs industriels, comme le transformateur d'aluminium Constellium, utilisateurs pour certains de l'infrastructure portuaire.
Une Sem pour la reconversion
Le développement de la zone BNHG présupposait de fixer le cadre du pilotage public de la reconversion du territoire. Après un long silence de l'État, ce point s'éclaircit depuis la venue le mois dernier sur place de Sébastien Lecornu, le secrétaire d'État à la Transition écologique. Une société d'économie mixte (Sem) sera constituée entre les collectivités et la Caisse des dépôts, elle aura pour mission le développement économique autour du port de Colmar, comprenant le décollage de la zone BNHG. Il faudra aussi clarifier la disponibilité effective des terrains, le site étant soumis à de nombreuses contraintes environnementales. La communauté de communes lancera à cet effet une étude d'impact en septembre prochain pour une durée d'un an. "À l'issue, la commercialisation pourra commencer à s'envisager", souligne son président. Gérard Hug préside également le Syndicat mixte ouvert (SMO) du port de Colmar-Neuf-Brisach, qui rassemble sa communauté de communes, VNF, la région Grand Est, la communauté d'agglomération de Colmar et la CCI Alsace.