Le Conseil d'orientation des infrastructures (COI) préconise d'augmenter fortement les budgets de l'État consacrés aux transports en mettant le paquet sur le réseau ferré, selon la dernière version du rapport qu'il doit remettre prochainement au gouvernement.
Chargé par le gouvernement de plancher sur une programmation des investissements dans les transports, le Conseil d'orientation des infrastructures (COI) – un collège composé d'élus et d'experts – propose trois scénarios.
D'emblée, il "propose clairement d'écarter" le premier scénario, qui pourtant suit le cadrage financier envisagé par la Loi d'orientation des mobilités (LOM) du premier quinquennat d'Emmanuel Macron, avec 54,9 milliards d'euros de crédits sur la période 2023-2027.
Le deuxième scénario, dit "de planification écologique", est considéré comme "un socle indispensable" par les membres du COI. Il donne la priorité à la modernisation du réseau ferré et aux transports du quotidien. Il veut également rénover routes et voies d'eau, mais il exclut la réalisation rapide de "projets structurants très attendus par certains, [...] routiers ou autoroutiers".
Ce scénario, qui décale dans le temps des projets de lignes ferroviaires nouvelles comme Bordeaux-Toulouse – et renvoie aux calendes grecques d'autres projets, tels que Bordeaux-Dax, Paris-Normandie et les accès au Lyon-Turin –, prévoit une nette augmentation des moyens dégagés par l'État, dès 2023 et jusqu'en 2042. La facture serait de 84,3 milliards d'euros sur la période 2023-2027.
Un troisième scénario "de priorité aux infrastructures" exige encore davantage de moyens – 98 md EUR sur 2023-2027 –, mais ne fait pas consensus car il inclut une accélération de grands projets ferroviaires et "davantage de projets routiers à la demande des collectivités", selon le COI.
"Programmation d'ici l'été"
Ce rapport "sera un outil d'objectivation des choix publics. Ce sera beaucoup, ce sera peu : les vraies décisions reviendront bien au gouvernement et au Parlement", a tweeté le président du COI, le député des Vosges David Valence (Renaissance).
Le texte doit être remis "fin janvier, début février" à la Première ministre, Élisabeth Borne, qui avait créé le COI quand elle était ministre des Transports.
L'actuel ministre délégué aux Transports, Clément Beaune, avait indiqué le 12 janvier, lors des vœux de l'Union des transports publics et ferroviaires (UTP), que le deuxième scénario, dit "de planification écologique", donnait "une direction précieuse" à ses services.
Il a néanmoins déclaré que le rapport du COI réduisait "peut-être un peu trop" les investissements consacrés aux routes.
Clément Beaune entend faire adopter "une programmation d'ici l'été". "Je ne sais pas encore si ça sera une loi ou pas", a-t-il précisé.
D'emblée, il "propose clairement d'écarter" le premier scénario, qui pourtant suit le cadrage financier envisagé par la Loi d'orientation des mobilités (LOM) du premier quinquennat d'Emmanuel Macron, avec 54,9 milliards d'euros de crédits sur la période 2023-2027.
Le deuxième scénario, dit "de planification écologique", est considéré comme "un socle indispensable" par les membres du COI. Il donne la priorité à la modernisation du réseau ferré et aux transports du quotidien. Il veut également rénover routes et voies d'eau, mais il exclut la réalisation rapide de "projets structurants très attendus par certains, [...] routiers ou autoroutiers".
Ce scénario, qui décale dans le temps des projets de lignes ferroviaires nouvelles comme Bordeaux-Toulouse – et renvoie aux calendes grecques d'autres projets, tels que Bordeaux-Dax, Paris-Normandie et les accès au Lyon-Turin –, prévoit une nette augmentation des moyens dégagés par l'État, dès 2023 et jusqu'en 2042. La facture serait de 84,3 milliards d'euros sur la période 2023-2027.
Un troisième scénario "de priorité aux infrastructures" exige encore davantage de moyens – 98 md EUR sur 2023-2027 –, mais ne fait pas consensus car il inclut une accélération de grands projets ferroviaires et "davantage de projets routiers à la demande des collectivités", selon le COI.
"Programmation d'ici l'été"
Ce rapport "sera un outil d'objectivation des choix publics. Ce sera beaucoup, ce sera peu : les vraies décisions reviendront bien au gouvernement et au Parlement", a tweeté le président du COI, le député des Vosges David Valence (Renaissance).
Le texte doit être remis "fin janvier, début février" à la Première ministre, Élisabeth Borne, qui avait créé le COI quand elle était ministre des Transports.
L'actuel ministre délégué aux Transports, Clément Beaune, avait indiqué le 12 janvier, lors des vœux de l'Union des transports publics et ferroviaires (UTP), que le deuxième scénario, dit "de planification écologique", donnait "une direction précieuse" à ses services.
Il a néanmoins déclaré que le rapport du COI réduisait "peut-être un peu trop" les investissements consacrés aux routes.
Clément Beaune entend faire adopter "une programmation d'ici l'été". "Je ne sais pas encore si ça sera une loi ou pas", a-t-il précisé.