Un retour du "train des primeurs" d'ici l'été 2021 semble être "un objectif atteignable", a annoncé le 16 octobre la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili.
"Le comité de pilotage s'est réuni lundi car il aimerait bien avoir un train avant l'été 2021", a expliqué Stéphane Layani, président du marché de Rungis, lors de l'accueil de Barbara Pompili sur le marché international dans le cadre de la journée mondiale de l'alimentation. "Le Premier ministre a décidé de relancer le "train des primeurs", les grossistes de Rungis veulent ce train", a-t-il déclaré.
"C'est un objectif qui me parait atteignable à ce stade mais je n'irai pas beaucoup plus loin pour l'instant", a répondu la ministre, "hésitante" en raison de l'évolution incessante de la situation économique actuelle. "L'État s'est engagé pour que cette ligne puisse revivre. Ce ne sont pas des paroles en l'air" a-t-elle complété.
Une intention ferme
"On a un groupe de travail avec la région Occitanie, avec le marché. On réfléchit à un appel à manifestation d'intérêt pour voir comment on peut opérer la ligne Perpignan-Rungis de façon efficace, utile et rentable", a détaillé Stéphane Layani en rappelant que, jusqu'à son arrêt lors de l'été 2019, ce train amenait chaque année à Paris jusqu'à 200.000 tonnes de fruits et légumes via des wagons réfrigérés.
Fin juillet, Jean Castex avait expliqué qu'il avait été "meurtri" par la suspension du "train des primeurs" et annoncé que le gouvernement avait la "ferme intention de rouvrir et développer les autoroutes ferroviaires", y compris cette ligne spéciale entre Perpignan et Rungis.
Un plan de "reconquête ferroviaire" a été annoncé par le Premier ministre fin juillet. Celui-ci doit se traduire par des appels d'offres – notamment pour le train des primeurs – ainsi que par la suspension temporaire des droits de péage dont doivent s'acquitter les opérateurs de fret pour utiliser le réseau ferré jusqu'à fin 2020. Le montant des péages ferroviaires pour les trains de marchandises sera divisé par deux en 2021.
"C'est un objectif qui me parait atteignable à ce stade mais je n'irai pas beaucoup plus loin pour l'instant", a répondu la ministre, "hésitante" en raison de l'évolution incessante de la situation économique actuelle. "L'État s'est engagé pour que cette ligne puisse revivre. Ce ne sont pas des paroles en l'air" a-t-elle complété.
Une intention ferme
"On a un groupe de travail avec la région Occitanie, avec le marché. On réfléchit à un appel à manifestation d'intérêt pour voir comment on peut opérer la ligne Perpignan-Rungis de façon efficace, utile et rentable", a détaillé Stéphane Layani en rappelant que, jusqu'à son arrêt lors de l'été 2019, ce train amenait chaque année à Paris jusqu'à 200.000 tonnes de fruits et légumes via des wagons réfrigérés.
Fin juillet, Jean Castex avait expliqué qu'il avait été "meurtri" par la suspension du "train des primeurs" et annoncé que le gouvernement avait la "ferme intention de rouvrir et développer les autoroutes ferroviaires", y compris cette ligne spéciale entre Perpignan et Rungis.
Un plan de "reconquête ferroviaire" a été annoncé par le Premier ministre fin juillet. Celui-ci doit se traduire par des appels d'offres – notamment pour le train des primeurs – ainsi que par la suspension temporaire des droits de péage dont doivent s'acquitter les opérateurs de fret pour utiliser le réseau ferré jusqu'à fin 2020. Le montant des péages ferroviaires pour les trains de marchandises sera divisé par deux en 2021.