Le fret ferroviaire traversant les Alpes helvétiques a davantage reculé que le transport poids lourds. Il a subi un double effet : coronavirus et perturbations pour travaux.
Dans les Alpes suisses, le fret par rail a davantage souffert que la route en 2020. Celui-ci a reculé de 6,2 % alors que le mode concurrent a limité sa baisse à 3,7 %. Ainsi, le transport de marchandises sur cet axe majeur de transit européen s’est établi à 34,8 millions de tonnes en diminution de 5,5 % sur un an (soit environ 2 millions de tonnes perdues). Et le ferroviaire (25 millions de tonnes) lâche un demi-point de part modale, ce qui le laisse tout de même à un excellent score de 71,9 %.
Il n’a pourtant pas subi un impact beaucoup plus important lié à la Covid-19 que la route. La différence vient principalement de l’effet de travaux sur l’axe du Simplon empruntant le tunnel de Lötschberg, souligne l’Office fédéral (ministère) des Transports suisse dans son rapport annuel sur le fret transalpin. Ce chantier s’est déroulé au mauvais moment : au 3e trimestre dernier, lorsque le trafic a le mieux repris après le confinement du printemps.
Moins de camions sur un même train
C’est en juillet et août que la route a enregistré ses meilleures performances de 2020 avec une croissance de 10 % par rapport aux mêmes mois en 2019 ce qui n’a donc pas été le cas du rail. Sur l’ensemble du second semestre, celui-ci a stagné par rapport à 2019 après avoir chuté de 12 % sur la première moitié d’année.
En outre, le ferroviaire pourrait avoir été davantage touché par la forte chute d’activité en Italie lors de la première vague de l’épidémie. L’Office fédéral souligne un autre phénomène défavorable au niveau transport combiné : "les mesures de distanciation ont amené à mettre moins de camions sur un même train", relève-t-il. Cette année de crise n’a pas modifié en substance la répartition entre opérateurs ferroviaires. L’historique CFF, via ses filiales Cargo et Cargo International, a capté près des deux-tiers du trafic, loin devant BLS Cargo qui opère au Lötschberg (29 %) et l’allemand DB Cargo (4 %).
Il n’a pourtant pas subi un impact beaucoup plus important lié à la Covid-19 que la route. La différence vient principalement de l’effet de travaux sur l’axe du Simplon empruntant le tunnel de Lötschberg, souligne l’Office fédéral (ministère) des Transports suisse dans son rapport annuel sur le fret transalpin. Ce chantier s’est déroulé au mauvais moment : au 3e trimestre dernier, lorsque le trafic a le mieux repris après le confinement du printemps.
Moins de camions sur un même train
C’est en juillet et août que la route a enregistré ses meilleures performances de 2020 avec une croissance de 10 % par rapport aux mêmes mois en 2019 ce qui n’a donc pas été le cas du rail. Sur l’ensemble du second semestre, celui-ci a stagné par rapport à 2019 après avoir chuté de 12 % sur la première moitié d’année.
En outre, le ferroviaire pourrait avoir été davantage touché par la forte chute d’activité en Italie lors de la première vague de l’épidémie. L’Office fédéral souligne un autre phénomène défavorable au niveau transport combiné : "les mesures de distanciation ont amené à mettre moins de camions sur un même train", relève-t-il. Cette année de crise n’a pas modifié en substance la répartition entre opérateurs ferroviaires. L’historique CFF, via ses filiales Cargo et Cargo International, a capté près des deux-tiers du trafic, loin devant BLS Cargo qui opère au Lötschberg (29 %) et l’allemand DB Cargo (4 %).