La CGT-Cheminots et Sud-Rail dénoncent la vente par la SNCF de sa filiale de location de wagons Ermewa. Les deux syndicats protestant contre l'abandon d'un actif qu'ils jugent "stratégique" pour l'activité fret du groupe.
"L'exécutif a décidé de vendre les actifs de la SNCF plutôt que de lui venir en aide directement", critique la CGT-Chemineaux. "Opposée à cette vente dès le début du processus" de cession, le syndicat estime que "contrairement à ce qui est mis en avant par la direction" de la SNCF, Ermewa est "bien une filiale stratégique". "La céder prive le groupe d'un outil de relance du fret ferroviaire", un "atout majeur", déplore le premier syndicat de la SNCF. En outre, cette vente entraîne "des risques pour la maintenance SNCF", chargée de la "flotte diversifiée" d'Ermewa, comptant "plus de 40.000 wagons et 60.000 conteneurs-citernes", souligne la CGT-Cheminots. "En bradant" Ermewa, vendue "à deux fonds de pension", le gouvernement et la direction du groupe public "font le choix des marchés financiers internationaux au détriment des besoins de la Nation", s'insurge-t-il encore.
Sud-Rail met de son côté en garde contre une "stratégie de vente d'actifs" qui "risque de conduire rapidement à un démantèlement de l'outil de production du ferroviaire, pivot des défis environnementaux de demain".
"À la main de banques étrangères"
La vente d'Ermewa, "entreprise majeure" du transport ferroviaire de marchandises, va "mettre l'outil de production du fret à la main de banques étrangères", contre "le gain immédiat des 3,2 milliards" d'euros issus de la transaction, note Sud-Rail. Une "stratégie financière à court terme" qui "va priver la SNCF d'actifs stratégiques", proteste le troisième syndicat du groupe. Pour Sud-Rail, cette opération "va à l'encontre des annonces du gouvernement et de la direction", qui "mettent en avant, à grand renfort de communication, leur énième plan de relance du fret". Selon ce syndicat, la filiale "florissante" de parkings Effia va aussi être vendue, une cession "pas encore officielle".
Vendredi, la SNCF avait annoncé la conclusion d'un accord pour vendre Ermewa à un consortium associant la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) et la société allemande de gestion d'actifs DWS. L'opération doit encore être approuvée par certaines autorités de la concurrence.
Sud-Rail met de son côté en garde contre une "stratégie de vente d'actifs" qui "risque de conduire rapidement à un démantèlement de l'outil de production du ferroviaire, pivot des défis environnementaux de demain".
"À la main de banques étrangères"
La vente d'Ermewa, "entreprise majeure" du transport ferroviaire de marchandises, va "mettre l'outil de production du fret à la main de banques étrangères", contre "le gain immédiat des 3,2 milliards" d'euros issus de la transaction, note Sud-Rail. Une "stratégie financière à court terme" qui "va priver la SNCF d'actifs stratégiques", proteste le troisième syndicat du groupe. Pour Sud-Rail, cette opération "va à l'encontre des annonces du gouvernement et de la direction", qui "mettent en avant, à grand renfort de communication, leur énième plan de relance du fret". Selon ce syndicat, la filiale "florissante" de parkings Effia va aussi être vendue, une cession "pas encore officielle".
Vendredi, la SNCF avait annoncé la conclusion d'un accord pour vendre Ermewa à un consortium associant la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) et la société allemande de gestion d'actifs DWS. L'opération doit encore être approuvée par certaines autorités de la concurrence.