Le groupe allemand Siemens a annoncé vendredi 5 juillet son retrait de l'appel d'offres portant sur la fourniture des trains du projet de nouvelle ligne ferroviaire londonienne Crossrail, un contrat estimé à 1 milliard de livres (1,17 milliard d'euros).
Siemens se retire de l'appel d'offres pour le projet Crossrail, en Grande-Bretagne. Cette décision de l'allemand devrait ouvrir la voie à l'attribution du contrat au canadien Bombardier, selon les observateurs. "Siemens confirme qu'il ne poursuivra pas le processus d'appel d'offres pour fournir le matériel roulant de Crossrail", a indiqué le groupe. Expliquant avoir pris cette "décision stratégique" après avoir remporté d'autres commandes, Siemens juge que "poursuivre un projet de cette taille pourrait compromettre notre capacité à tenir nos engagements à l'égard de nos clients actuels", ce qui ne serait "pas responsable".
Outre Siemens, le canadien Bombardier, le japonais Hitachi et l'espagnol CAF participent à cet appel d'offres. Le gouvernement britannique avait lancé cet appel d'offres en février 2012 avec des règles favorisant la production des trains dans le pays et donc Bombardier, le seul constructeur encore implanté en Grande-Bretagne.
Siemens a toutefois jugé vendredi que le processus d'appel d'offres avait été "juste". La fixation de ces règles était intervenue après de vives critiques à l'encontre du gouvernement en raison de l'attribution en 2011 à Siemens du contrat portant sur la fabrication de trains pour la ligne Thameslink, au détriment de Bombardier qui avait ensuite annoncé la suppression de 1.400 emplois dans son usine de Derby, au centre de l'Angleterre.
Le contrat Thameslink d'un montant de 1,8 milliard d'euros a été finalisé le 27 juin. La ligne Crossrail doit traverser la capitale britannique d'est en ouest, reliant notamment le quartier d'affaires de la City à l'aéroport de Heathrow, aidant ainsi à désengorger le réseau de transports en commun londonien. L'ensemble du projet est estimé à près de 15 milliards de livres. L'attribution du contrat, évalué à un milliard de livres, est prévue au printemps 2014.
Outre Siemens, le canadien Bombardier, le japonais Hitachi et l'espagnol CAF participent à cet appel d'offres. Le gouvernement britannique avait lancé cet appel d'offres en février 2012 avec des règles favorisant la production des trains dans le pays et donc Bombardier, le seul constructeur encore implanté en Grande-Bretagne.
Siemens a toutefois jugé vendredi que le processus d'appel d'offres avait été "juste". La fixation de ces règles était intervenue après de vives critiques à l'encontre du gouvernement en raison de l'attribution en 2011 à Siemens du contrat portant sur la fabrication de trains pour la ligne Thameslink, au détriment de Bombardier qui avait ensuite annoncé la suppression de 1.400 emplois dans son usine de Derby, au centre de l'Angleterre.
Le contrat Thameslink d'un montant de 1,8 milliard d'euros a été finalisé le 27 juin. La ligne Crossrail doit traverser la capitale britannique d'est en ouest, reliant notamment le quartier d'affaires de la City à l'aéroport de Heathrow, aidant ainsi à désengorger le réseau de transports en commun londonien. L'ensemble du projet est estimé à près de 15 milliards de livres. L'attribution du contrat, évalué à un milliard de livres, est prévue au printemps 2014.