Le gouvernement a annoncé pour le mois prochain la relance de la ligne de fret ferroviaire Rungis-Perpignan, devenue symbole des difficultés du report modal et des paradoxes de la lutte contre le changement climatique.
Le Premier ministre Jean Castex et le ministre des Transports Jean-Baptiste Djebarri ont profité d'un déplacement à Limoges sur le plan de relance pour faire l'annonce de la réouverture prochaine de la fameuse liaison Perpignan-Rungis.
Cette ligne ferroviaire consacrée aux marchandises, qui devrait rouvrir "mi-octobre", a précisé l'entourage du ministre, s'inscrit dans le cadre du plan gouvernemental d'un milliard d'euros d'ici à 2024 pour le développement du fret ferroviaire.
Vents porteurs pour le fret ferroviaire
"On va présenter la loi de finances 2022 où l'on annoncera le prolongement d'un certain nombre d'aides pour le fret", a ajouté Jean Castex, après l'annonce la semaine passée de la pérennisation d'une aide annuelle au fret ferroviaire de 170 millions d'euros. Venu vanter le plan de relance, le chef du gouvernement a souligné que "la moitié des 100 milliards prévus" avaient déjà été engagés et que l'objectif était "d'être à 70 % à la fin de l'année 2021".
"On a illustré ici le volet ferroviaire de ce plan de relance, qui est un volet extrêmement actif pour le fret, pour la réouverture des trains de nuit, pour la réouverture ou la sauvegarde de petites lignes et puis pour le désenclavement de métropoles comme Limoges", a-t-il souligné.
Le gouvernement avait lancé en décembre un appel à manifestation d'intérêt pour la reprise – alors attendue pour l'été 2021 – du "train des primeurs", une liaison entre Perpignan et Rungis qui permet l'acheminement en wagons réfrigérés de fruits et légumes, à l'arrêt depuis l'été 2019. "La crise sanitaire a souligné la nécessité absolue de disposer de circuits d'approvisionnement en produits alimentaires qui soient rapides, efficaces et durables", avait alors mis en avant le ministère des Transports.
Des chargeurs peu satisfaits
La liaison avait été suspendue faute de clients, la vétusté des wagons étant alors largement mise en cause. La ligne relie la plateforme Saint-Charles International de Perpignan, premier centre de commercialisation, de transports et logistique de fruits et légumes en Europe, au marché de Rungis (Val-de-Marne), présenté comme le plus grand marché de produits frais au monde. Elle génère "un trafic d’environ 9.000 camions par an", selon le ministère.
Une solution de transport combiné – chargement de camions ou de caisses mobiles sur les trains – avait été envisagée fin 2019 entre Perpignan et la plateforme multimodale de Valenton (Val-de-Marne), située à quelques kilomètres de Rungis, mais elle n'a pas été mise en œuvre, notamment parce que les transporteurs ne trouvaient pas les horaires pratiques.
Cette ligne ferroviaire consacrée aux marchandises, qui devrait rouvrir "mi-octobre", a précisé l'entourage du ministre, s'inscrit dans le cadre du plan gouvernemental d'un milliard d'euros d'ici à 2024 pour le développement du fret ferroviaire.
Vents porteurs pour le fret ferroviaire
"On va présenter la loi de finances 2022 où l'on annoncera le prolongement d'un certain nombre d'aides pour le fret", a ajouté Jean Castex, après l'annonce la semaine passée de la pérennisation d'une aide annuelle au fret ferroviaire de 170 millions d'euros. Venu vanter le plan de relance, le chef du gouvernement a souligné que "la moitié des 100 milliards prévus" avaient déjà été engagés et que l'objectif était "d'être à 70 % à la fin de l'année 2021".
"On a illustré ici le volet ferroviaire de ce plan de relance, qui est un volet extrêmement actif pour le fret, pour la réouverture des trains de nuit, pour la réouverture ou la sauvegarde de petites lignes et puis pour le désenclavement de métropoles comme Limoges", a-t-il souligné.
Le gouvernement avait lancé en décembre un appel à manifestation d'intérêt pour la reprise – alors attendue pour l'été 2021 – du "train des primeurs", une liaison entre Perpignan et Rungis qui permet l'acheminement en wagons réfrigérés de fruits et légumes, à l'arrêt depuis l'été 2019. "La crise sanitaire a souligné la nécessité absolue de disposer de circuits d'approvisionnement en produits alimentaires qui soient rapides, efficaces et durables", avait alors mis en avant le ministère des Transports.
Des chargeurs peu satisfaits
La liaison avait été suspendue faute de clients, la vétusté des wagons étant alors largement mise en cause. La ligne relie la plateforme Saint-Charles International de Perpignan, premier centre de commercialisation, de transports et logistique de fruits et légumes en Europe, au marché de Rungis (Val-de-Marne), présenté comme le plus grand marché de produits frais au monde. Elle génère "un trafic d’environ 9.000 camions par an", selon le ministère.
Une solution de transport combiné – chargement de camions ou de caisses mobiles sur les trains – avait été envisagée fin 2019 entre Perpignan et la plateforme multimodale de Valenton (Val-de-Marne), située à quelques kilomètres de Rungis, mais elle n'a pas été mise en œuvre, notamment parce que les transporteurs ne trouvaient pas les horaires pratiques.