Railcoop va devoir lever des fonds avant de pouvoir acheter, puis rénover, les huit trains nécessaires à son lancement sur la ligne Bordeaux-Lyon, pour lequel la compagnie ferroviaire n'avance plus de date de lancement, ont indiqué ses dirigeants.
La coopérative ferroviaire Railcoop, basée à Figeac (Lot), a signé un accord avec SNCF Voyageurs et la région Auvergne-Rhône-Alpes pour racheter neuf autorails d'occasion. Pour le moment, elle en a acquis deux – dont un a vocation à être démantelé pour fournir des pièces détachées à sa future flotte – qui ont été transférés aux ateliers ACC M à Clermont-Ferrand.
Les deux trains vont être auscultés en profondeur, de façon à optimiser leur rénovation. "Aujourd'hui, la poursuite de l'acquisition des rames est cautionnée au bouclage du tour de table financier", a expliqué Alexandra Debaisieux, directrice générale déléguée, lors à Clermont-Ferrand.
Des négociations sont en cours avec des banques. "Certaines d'entre elles nous ont donné des accords de principe, mais il faut qu'on arrive à finaliser tout cela", a ajouté Alexandra Debaisieux, disant avoir "bon espoir que les choses atterrissent rapidement".
Une liaison ressuscitée
Railcoop pourra alors faire rénover par ACC M les huit rames nécessaires à l'exploitation de la liaison Bordeaux-Lyon. "Plus ça traîne, et plus la mise en service effective de la liaison Bordeaux-Lyon sera retardée", souligne-t-elle. D'abord annoncé pour juin, puis pour décembre, le lancement de la ligne a été reporté sine die.
"L'enjeu, c'est de démarrer au plus vite le service", affirme Nicolas Debaisieux, directeur général de Railcoop, notant que la coopérative aux 12.000 sociétaires n'avait bénéficié d'"aucune subvention publique".
La petite compagnie compte proposer deux allers-retours par jour entre Bordeaux, Périgueux, Limoges, Montluçon, Roanne et Lyon, en 7 heures 30 environ, ressuscitant une liaison transversale abandonnée par la SNCF en 2014.
Depuis novembre dernier, la coopérative fait déjà également circuler des trains de fret entre Viviez-Decazeville (Aveyron) et Saint-Jory (Haute-Garonne).
Les deux trains vont être auscultés en profondeur, de façon à optimiser leur rénovation. "Aujourd'hui, la poursuite de l'acquisition des rames est cautionnée au bouclage du tour de table financier", a expliqué Alexandra Debaisieux, directrice générale déléguée, lors à Clermont-Ferrand.
Des négociations sont en cours avec des banques. "Certaines d'entre elles nous ont donné des accords de principe, mais il faut qu'on arrive à finaliser tout cela", a ajouté Alexandra Debaisieux, disant avoir "bon espoir que les choses atterrissent rapidement".
Une liaison ressuscitée
Railcoop pourra alors faire rénover par ACC M les huit rames nécessaires à l'exploitation de la liaison Bordeaux-Lyon. "Plus ça traîne, et plus la mise en service effective de la liaison Bordeaux-Lyon sera retardée", souligne-t-elle. D'abord annoncé pour juin, puis pour décembre, le lancement de la ligne a été reporté sine die.
"L'enjeu, c'est de démarrer au plus vite le service", affirme Nicolas Debaisieux, directeur général de Railcoop, notant que la coopérative aux 12.000 sociétaires n'avait bénéficié d'"aucune subvention publique".
La petite compagnie compte proposer deux allers-retours par jour entre Bordeaux, Périgueux, Limoges, Montluçon, Roanne et Lyon, en 7 heures 30 environ, ressuscitant une liaison transversale abandonnée par la SNCF en 2014.
Depuis novembre dernier, la coopérative fait déjà également circuler des trains de fret entre Viviez-Decazeville (Aveyron) et Saint-Jory (Haute-Garonne).