Les collectivités territoriales, l’État, SNCF Réseau et les chargeurs dans le cas de circulations fret sont appelés au chevet des lignes ferroviaires de desserte fine du territoire. D’ici fin avril, le préfet François Philizot présentera ses propositions techniques, de gouvernance et de financement pour tenter de les pérenniser.
À l’origine de 20 % du fret et de 2 % des voyageurs du mode ferroviaire en France, les lignes de desserte fine des territoires rassemblent 12.000 km de voies classées dans les catégories 7 à 9 de l’UIC. Fixant les conditions de leur maintenance, cette classification ne tient pas compte en revanche de leur utilité réelle, locale notamment. C’est pour cette raison que le rapport Spinetta rendu public en février 2018 recommandait un audit ligne par ligne et une nouvelle segmentation. Si l’hypothèse d’une possible fermeture suggérée à l’époque n’a pas été retenue, plusieurs de ses propositions ont été appliquées puisque SNCF Réseau a remis en juillet 2018 l’audit préconisé. Et en novembre dernier, le Conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD) a été chargé de proposer d’ici septembre 2019 des référentiels de maintenance et d’exploitation adaptés aux lignes UIC 7 à 9.
Nouvelle mission
Pour compléter ces travaux, la ministre chargée des Transports, Élisabeth Borne, a confié en janvier au préfet François Philizot une mission visant à définir une stratégie nationale pour ce réseau capillaire. Celle-ci devra être déclinée au plan régional pour prendre en compte l’hétérogénéité des lignes qui le compose en termes techniques, d’équipements et d’utilisation. Le calendrier fixé est contraint. Un premier état des lieux mené avec les régions sur les situations jugées prioritaires est attendu d’ici fin mars.
Nouvelle mission
Pour compléter ces travaux, la ministre chargée des Transports, Élisabeth Borne, a confié en janvier au préfet François Philizot une mission visant à définir une stratégie nationale pour ce réseau capillaire. Celle-ci devra être déclinée au plan régional pour prendre en compte l’hétérogénéité des lignes qui le compose en termes techniques, d’équipements et d’utilisation. Le calendrier fixé est contraint. Un premier état des lieux mené avec les régions sur les situations jugées prioritaires est attendu d’ici fin mars.