L’État a présenté le 22 octobre le plan d’investissement pour financer la Stratégie nationale en faveur du fret ferroviaire. Ce plan prévoit un engagement public de 1,35 milliard d’euros d'ici 2024. Un de ses huit grands axes concerne les Grands Ports maritimes.
Publiée le 13 septembre dernier, la Stratégie nationale pour le développement du fret ferroviaire dispose d’un plan de financement jusqu’en 2024. Ce dernier est abondé à hauteur de 1,35 milliard d’euros ventilés en huit grands chantiers. L'un d'entre eux concerne les opérations des Grands Ports maritimes (GPM).
Cette somme déjà inscrite dans le volet portuaire du Plan de relance vise "à développer le maillage du réseau ferroviaire portuaire, augmenter la capacité d’accueil des trains, améliorer les embranchements avec les terminaux et réduire les temps de manutention des trains".
Quatorze opérations ont été identifiées sur les sept GPM métropolitains, dont la modernisation du terminal de Mourepiane à Marseille. L’allongement des voies à proximité du terminal à conteneurs de Dunkerque et l’optimisation de l'interface ferroviaire sur Port 2000 sont également programmés.
Accès ferroviaires des ports fluviaux
Un budget de 250 millions d'euros est prévu pour les terminaux rail-route, les installations terminales embranchées (ITE) et les cours ferroviaires de marchandises. Soixante-dix opérations sont identifiées dans ce cadre, dont une vingtaine déjà lancée en 2021 comme celle sur le terminal combiné de Calais-Turquerie.
L'augmentation des gabarits sur le réseau ferré et l’amélioration des accès ferroviaires des ports fluviaux disposeront de 250 millions également. Cette somme financera 42 projets, dont la moitié concernent des ports fluviaux.
Pour soutenir le wagon isolé, notamment, 160 millions d'euros seront consacrés à la modernisation des voies de service et des triages. Plusieurs installations sont considérées comme "prioritaires" à Miramas, Gevrey, Perrigny, Woippy, Sibelin et Le Bourget. Quant à la participation de l’État dans la régénération des lignes capillaires fret, elle sera portée à 205 millions. Pour ces opérations, la contribution des pouvoirs publics s’élève à 30 % des investissements à réaliser et est complétée par des participations de collectivités locales et de chargeurs.
Atténuer l’impact des travaux
Trois axes du plan d’investissement ciblent l’optimisation du réseau ferré fret à court terme. Le premier entend donner un nouvel élan aux trains longs et lourds avec un budget de 50 millions d'euros pour renforcer les équipements de signalisation et électriques ainsi que les voies d’évitement. Le deuxième, doté de 205 millions d'euros, vise à atténuer les impacts des travaux sur la circulation des trains en limitant les arrêts de service. Enfin 85 millions financeront la transition numérique de SNCF Réseau.
Cette somme déjà inscrite dans le volet portuaire du Plan de relance vise "à développer le maillage du réseau ferroviaire portuaire, augmenter la capacité d’accueil des trains, améliorer les embranchements avec les terminaux et réduire les temps de manutention des trains".
Quatorze opérations ont été identifiées sur les sept GPM métropolitains, dont la modernisation du terminal de Mourepiane à Marseille. L’allongement des voies à proximité du terminal à conteneurs de Dunkerque et l’optimisation de l'interface ferroviaire sur Port 2000 sont également programmés.
Accès ferroviaires des ports fluviaux
Un budget de 250 millions d'euros est prévu pour les terminaux rail-route, les installations terminales embranchées (ITE) et les cours ferroviaires de marchandises. Soixante-dix opérations sont identifiées dans ce cadre, dont une vingtaine déjà lancée en 2021 comme celle sur le terminal combiné de Calais-Turquerie.
L'augmentation des gabarits sur le réseau ferré et l’amélioration des accès ferroviaires des ports fluviaux disposeront de 250 millions également. Cette somme financera 42 projets, dont la moitié concernent des ports fluviaux.
Pour soutenir le wagon isolé, notamment, 160 millions d'euros seront consacrés à la modernisation des voies de service et des triages. Plusieurs installations sont considérées comme "prioritaires" à Miramas, Gevrey, Perrigny, Woippy, Sibelin et Le Bourget. Quant à la participation de l’État dans la régénération des lignes capillaires fret, elle sera portée à 205 millions. Pour ces opérations, la contribution des pouvoirs publics s’élève à 30 % des investissements à réaliser et est complétée par des participations de collectivités locales et de chargeurs.
Atténuer l’impact des travaux
Trois axes du plan d’investissement ciblent l’optimisation du réseau ferré fret à court terme. Le premier entend donner un nouvel élan aux trains longs et lourds avec un budget de 50 millions d'euros pour renforcer les équipements de signalisation et électriques ainsi que les voies d’évitement. Le deuxième, doté de 205 millions d'euros, vise à atténuer les impacts des travaux sur la circulation des trains en limitant les arrêts de service. Enfin 85 millions financeront la transition numérique de SNCF Réseau.