Canadian Pacific (CP) a bonifié son offre afin de ravir Kansas City Southern (KCS) à son rival Canadian National (CN), relançant la bataille entre les deux groupes ferroviaires canadiens pour le rachat de la compagnie américaine.
La compagnie canadienne a indiqué avoir soumis une "offre supérieure" à la précédente, précisant avoir proposé 31 milliards de dollars américains (21 milliards d'euros). Cette proposition, à environ 300 dollars le titre, a reçu le soutien unanime du conseil d'administration de la compagnie. L'enjeu de ce bras de fer est de créer le premier réseau ferroviaire nord-américain permettant de connecter les ports et usines du Mexique, des États-Unis et du Canada.
"Cette proposition supérieure représente des termes améliorés par rapport à ceux qui ont été convenus dans l'entente de fusion CP-KCS conclue le 21 mars 2021 et qui sont essentiellement semblables à ceux de l'entente de la fusion avec le CN", a déclaré l'entreprise. Elle "offre une certitude réglementaire beaucoup plus élevée que le projet de fusion avec le CN", peut-on lire dans le communiqué.
Un réseau de 11.000 km
Le transporteur canadien, numéro 2 au pays pour le fret ferroviaire, avait précédemment proposé 29 milliards de dollars. Fin mai, CN et KCS avaient ensuite annoncé un accord de fusion, le premier transporteur canadien de fret avait alors offert 33,6 milliards de dollars.
Cette proposition devait cependant encore être approuvée par les actionnaires de KCS et recevoir l'aval des autorités régulatrices aux États-Unis et au Mexique. Cela pourrait prendre au moins un an, selon les entreprises. Pour sa part, CP avait exprimé des doutes sur le fait qu'une fusion CN-KCS obtiendrait les approbations réglementaires nécessaires et refusé de surenchérir sur l'offre de son concurrent. La fusion cherche aussi à bénéficier des flux commerciaux générés par l'accord de libre-échange entre le Canada, les États-Unis et le Mexique (USMCA).
Avec son réseau de 11.000 km, la très convoitée Kansas City Southern est la plus petite des compagnies de chemin de fer majeures aux États-Unis. Elle offre un accès au cœur de l'Amérique à partir du Missouri, au sud de la Corn Belt, d'où part un vaste réseau ferroviaire qui relie les fermes du Midwest aux ports du golfe du Mexique.
"Cette proposition supérieure représente des termes améliorés par rapport à ceux qui ont été convenus dans l'entente de fusion CP-KCS conclue le 21 mars 2021 et qui sont essentiellement semblables à ceux de l'entente de la fusion avec le CN", a déclaré l'entreprise. Elle "offre une certitude réglementaire beaucoup plus élevée que le projet de fusion avec le CN", peut-on lire dans le communiqué.
Un réseau de 11.000 km
Le transporteur canadien, numéro 2 au pays pour le fret ferroviaire, avait précédemment proposé 29 milliards de dollars. Fin mai, CN et KCS avaient ensuite annoncé un accord de fusion, le premier transporteur canadien de fret avait alors offert 33,6 milliards de dollars.
Cette proposition devait cependant encore être approuvée par les actionnaires de KCS et recevoir l'aval des autorités régulatrices aux États-Unis et au Mexique. Cela pourrait prendre au moins un an, selon les entreprises. Pour sa part, CP avait exprimé des doutes sur le fait qu'une fusion CN-KCS obtiendrait les approbations réglementaires nécessaires et refusé de surenchérir sur l'offre de son concurrent. La fusion cherche aussi à bénéficier des flux commerciaux générés par l'accord de libre-échange entre le Canada, les États-Unis et le Mexique (USMCA).
Avec son réseau de 11.000 km, la très convoitée Kansas City Southern est la plus petite des compagnies de chemin de fer majeures aux États-Unis. Elle offre un accès au cœur de l'Amérique à partir du Missouri, au sud de la Corn Belt, d'où part un vaste réseau ferroviaire qui relie les fermes du Midwest aux ports du golfe du Mexique.