Le réseau ferré et les matériels roulants existants possèdent des gisements de productivité et d’optimisation selon Norlink et i-Trans. L’association et le pôle de compétitivité encouragent le fret ferroviaire à innover.
D’ici 2030, l’Europe ambitionne de doubler la part de marché du rail dans le transport de marchandises de ses États membres par rapport à 2020. En France, la part du ferroviaire devrait passer de 9 à 18 %. "Cette progression se fera avec l’infrastructure existante. Le fret ferroviaire doit donc se réinventer et innover pour doubler ses trafics", s’accordent à dire les intervenants du webinaire organisé le 1er juin par l’association Norlink et le pôle de compétitivité i-Trans.
Plusieurs innovations ont été présentées à différentes échelles de temps. À court terme, l’utilisation de trains longs et lourds "apporte des gains de compétitivité et des optimisations de sillons immédiats", assure Armand Toubol. "Les tests menés avec ArcelorMittal le confirment : l’augmentation de la capacité des trains de 4.500 à 6.500 tonnes est possible avec les matériels existants". Le dirigeant de Newopera souhaite aussi "limiter la vitesse des trains de fret autour de 100 km/h pour optimiser les coûts d’entretien des wagons et des voies, ainsi que les sillons disponibles".
Outils numériques de mise en relation
Les innovations accessibles immédiatement sont également numériques. Elles visent notamment à rapprocher l’offre de la demande de fret ferroviaire dans un environnement multimodal. Tel est le cas de la plateforme Cloud MyModalOne. "Il s’agit d’une tour de contrôle numérique pour suivre et piloter les flux de marchandises et les informations associées, explique Olivier Maurel de McLedger MyModalOne met en relation tous les acteurs d’une chaîne de transport multimodal afin de mutualiser les capacités et de fournir une traçabilité de bout en bout".
Plusieurs innovations ont été présentées à différentes échelles de temps. À court terme, l’utilisation de trains longs et lourds "apporte des gains de compétitivité et des optimisations de sillons immédiats", assure Armand Toubol. "Les tests menés avec ArcelorMittal le confirment : l’augmentation de la capacité des trains de 4.500 à 6.500 tonnes est possible avec les matériels existants". Le dirigeant de Newopera souhaite aussi "limiter la vitesse des trains de fret autour de 100 km/h pour optimiser les coûts d’entretien des wagons et des voies, ainsi que les sillons disponibles".
Outils numériques de mise en relation
Les innovations accessibles immédiatement sont également numériques. Elles visent notamment à rapprocher l’offre de la demande de fret ferroviaire dans un environnement multimodal. Tel est le cas de la plateforme Cloud MyModalOne. "Il s’agit d’une tour de contrôle numérique pour suivre et piloter les flux de marchandises et les informations associées, explique Olivier Maurel de McLedger MyModalOne met en relation tous les acteurs d’une chaîne de transport multimodal afin de mutualiser les capacités et de fournir une traçabilité de bout en bout".