Nestlé Waters a conçu avec Chep et Combronde un plan de transport fer-route en "boucle fermée" qui supprime les kilomètres à vide. Cette organisation a été présentée le mois dernier lors d’un webinaire d’Éco CO2 sur le fret ferroviaire à l'occasion duquel Railcoop a dévoilé ses projets en Occitanie.
Nestlé France est engagé depuis 2017 dans la démarche Fret21 conçue par l’Ademe et l’AUTF. En 2020, le groupe a renouvelé son adhésion pour trois ans à ce programme avec l’objectif de réduire de 10 % les émissions de CO2 de ses transports sur la période. Cet objectif a été décliné au sein des filiales de l'entreprise.
Nestlé Waters s’est engagé à réduire les émissions de CO2 de ses transports de 13 % entre 2020 et 2022. Pour y parvenir, le producteur d’eaux a refondu sa distribution sur l’Ouest de la France "avec la mise en œuvre d’un plan de transport ferroviaire et routier mutualisé et optimisé avec le loueur de palettes Chep et le groupe de logistique Combronde", explique son responsable ferroviaire Jean-François Lagane.
Chasse aux kilomètres à vide sur route et sur rail
Ce plan de transport débute à Vittel où des trains entiers chargés d’eau minérale sur palettes rejoignent la plateforme embranchée de Combronde à Montreuil-Bellay (Maine-et-Loire). Déchargées, les eaux sont ensuite livrées aux enseignes de la grande distribution de la région Ouest à l’aide de camions au GNV. Là, les camions récupèrent des palettes vides pour les retourner à Montreuil-Bellay. Combronde y héberge un atelier de réparation dédié à Chep. Une fois remis en état, les supports de manutention empruntent les trains utilisés par Nestlé Waters et sont acheminés vers son usine à Vittel. Selon Jean-François Lagane, "cette boucle logistique supprime 3.700 camions sur les routes et l’émission de 600 tonnes de CO2 par an".
Boucle ferroviaire régionale
De son côté, Railcoop est la première entreprise ferroviaire française sous le statut de "société commerciale d’intérêt collectif" (coopérative). Sa chargée d’affaires Chloé Murgue annonce "le lancement d’un service de fret ferroviaire entre Viviez-Decazeville-Capdenac et le hub logistique de Toulouse Saint-Jory d’ici fin novembre".
Cette ligne régionale proposera un aller-retour quotidien et exploitera quarante-huit wagons. "Chaque gare disposera d’une rame de seize wagons. Les moyens de traction ferroviaires seront ainsi optimisés. À chaque arrêt, la locomotive déposera et reprendra des rames chargées". Le chargement et de déchargement des wagons seront assurés dans chaque gare par Railcoop qui proposera également des livraisons finales ou des enlèvements par voie routière. "Ce service s’adressera aux entreprises ferroviaires, aux chargeurs, aux commissionnaires de transport et aux transporteurs », précise Chloé Murgue.
Nestlé Waters s’est engagé à réduire les émissions de CO2 de ses transports de 13 % entre 2020 et 2022. Pour y parvenir, le producteur d’eaux a refondu sa distribution sur l’Ouest de la France "avec la mise en œuvre d’un plan de transport ferroviaire et routier mutualisé et optimisé avec le loueur de palettes Chep et le groupe de logistique Combronde", explique son responsable ferroviaire Jean-François Lagane.
Chasse aux kilomètres à vide sur route et sur rail
Ce plan de transport débute à Vittel où des trains entiers chargés d’eau minérale sur palettes rejoignent la plateforme embranchée de Combronde à Montreuil-Bellay (Maine-et-Loire). Déchargées, les eaux sont ensuite livrées aux enseignes de la grande distribution de la région Ouest à l’aide de camions au GNV. Là, les camions récupèrent des palettes vides pour les retourner à Montreuil-Bellay. Combronde y héberge un atelier de réparation dédié à Chep. Une fois remis en état, les supports de manutention empruntent les trains utilisés par Nestlé Waters et sont acheminés vers son usine à Vittel. Selon Jean-François Lagane, "cette boucle logistique supprime 3.700 camions sur les routes et l’émission de 600 tonnes de CO2 par an".
Boucle ferroviaire régionale
De son côté, Railcoop est la première entreprise ferroviaire française sous le statut de "société commerciale d’intérêt collectif" (coopérative). Sa chargée d’affaires Chloé Murgue annonce "le lancement d’un service de fret ferroviaire entre Viviez-Decazeville-Capdenac et le hub logistique de Toulouse Saint-Jory d’ici fin novembre".
Cette ligne régionale proposera un aller-retour quotidien et exploitera quarante-huit wagons. "Chaque gare disposera d’une rame de seize wagons. Les moyens de traction ferroviaires seront ainsi optimisés. À chaque arrêt, la locomotive déposera et reprendra des rames chargées". Le chargement et de déchargement des wagons seront assurés dans chaque gare par Railcoop qui proposera également des livraisons finales ou des enlèvements par voie routière. "Ce service s’adressera aux entreprises ferroviaires, aux chargeurs, aux commissionnaires de transport et aux transporteurs », précise Chloé Murgue.