Début juillet, le nouveau maire de Lyon, Grégory Doucet (EELV) s’est fermement opposé au projet de LGV Lyon-Turin dans le journal italien La Stampa. Une position qui ne surprend pas les promoteurs du projet.
"C’est dommage, mais nous nous y attendions". Délégué général du comité pour la transalpine, Stéphane Guggino n’a pas été surpris par l’opposition du nouveau maire de Lyon, Grégory Doucet (EELV), au projet de ligne de grande vitesse entre Lyon et Turin. "Grégory Doucet l’a rappelé lui-même, note-t-il. Il s’agit avant tout d’un projet porté par l’Italie, la France et l'Union européenne".
Reste que cette opposition symbolique fait tâche, alors que le projet a été soutenu de manière indéfectible par l'ancien maire, Gérard Collomb (ex-LREM), et son successeur. Dans une interview au quotidien italien "La Stampa", Grégory Doucet a estimé que la rénovation de la ligne ferroviaire existante suffirait à assurer le transport de marchandises. Pour lui, il ne faut pas "persister dans un mauvais choix". "Rationnellement, on ne peut pas faire du report modal avec la ligne existante", estime de son côté Stéphane Guggino.
L'exécutif régional en soutien
Face aux conséquences immédiates du projet sur l’environnement, mises en avant par les écologistes, le délégué général évoque un intérêt écologique "sur le long terme" du tunnel, avec plus d’un million de poids lourds basculés de la route vers le rail. Il remarque que l’annonce de Grégory Doucet n’a pas été reprise par Bruno Bernard (EELV), à la tête de la métropole de Lyon.
Reste que cette opposition symbolique fait tâche, alors que le projet a été soutenu de manière indéfectible par l'ancien maire, Gérard Collomb (ex-LREM), et son successeur. Dans une interview au quotidien italien "La Stampa", Grégory Doucet a estimé que la rénovation de la ligne ferroviaire existante suffirait à assurer le transport de marchandises. Pour lui, il ne faut pas "persister dans un mauvais choix". "Rationnellement, on ne peut pas faire du report modal avec la ligne existante", estime de son côté Stéphane Guggino.
L'exécutif régional en soutien
Face aux conséquences immédiates du projet sur l’environnement, mises en avant par les écologistes, le délégué général évoque un intérêt écologique "sur le long terme" du tunnel, avec plus d’un million de poids lourds basculés de la route vers le rail. Il remarque que l’annonce de Grégory Doucet n’a pas été reprise par Bruno Bernard (EELV), à la tête de la métropole de Lyon.