Dans un secteur fortement rural, le syndicat ferroviaire du Livradois-Forez cherche à développer le rail. Une étude est en cours pour en découvrir les potentiels débouchés.
Développer le train en zone rurale… tel est l’enjeu de l’étude menée actuellement par le syndicat ferroviaire du Livradois-Forez. À cheval entre les départements du Puy-de-Dôme, de la Haute-Loire et de la Loire, ce dernier est lauréat de l’appel à manifestation d’intérêt Tenmod (Territoire de nouvelles mobilités durables). Par ce biais, il espère développer son réseau ferroviaire sur une superficie de 150 km pouvant gérer des trains touristiques et de fret.
Pour l’heure, le syndicat mixte gère 11 km de fret ferroviaire. Une navette de l’opérateur Combrail assure un aller-retour chaque jour pour livrer des bobines de papier sortant des ateliers d'une papeterie et ceux d'une entreprise spécialisée dans le carton. Chaque convoi transporte entre 200 et 300 tonnes pour un flux annuel de 38.000 tonnes. Pour consolider financièrement cette ligne capillaire fret, le syndicat ferroviaire cherche de nouveaux débouchés.
"Nous avons une sortie sur le réseau national au nord à la gare de Pont-de-Dore, indique Guillaume Sournac, du syndicat mixte. Nous sommes dans une logique où nous pourrions alimenter des trains complets qui partiraient dans tout l’hexagone. "
Objectif : transporter 100.000 tonnes par an
Du transport de matières dangereuses est envisagé pour Sanofi, entre son site de Vertolaye et la banlieue de Clermont-Ferrand. Des volumes de déchets ménagers ainsi que du bois sont également prévisibles. En tout, le syndicat ferroviaire mise sur un trafic annuel de 100.000 tonnes pouvant transiter par ce réseau.
Un chiffre essentiel pour assurer sa survie. Car s'il est financé en grande partie par les collectivités locales, à hauteur de 190.000 euros par an, il reste fragile. Pour effectuer de la mise en sécurité ou remplacer des traverses, Guillaume Sournac compte sur une aide financière de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Les résultats de l’étude seront attendus pour l’automne 2021.
Pour l’heure, le syndicat mixte gère 11 km de fret ferroviaire. Une navette de l’opérateur Combrail assure un aller-retour chaque jour pour livrer des bobines de papier sortant des ateliers d'une papeterie et ceux d'une entreprise spécialisée dans le carton. Chaque convoi transporte entre 200 et 300 tonnes pour un flux annuel de 38.000 tonnes. Pour consolider financièrement cette ligne capillaire fret, le syndicat ferroviaire cherche de nouveaux débouchés.
"Nous avons une sortie sur le réseau national au nord à la gare de Pont-de-Dore, indique Guillaume Sournac, du syndicat mixte. Nous sommes dans une logique où nous pourrions alimenter des trains complets qui partiraient dans tout l’hexagone. "
Objectif : transporter 100.000 tonnes par an
Du transport de matières dangereuses est envisagé pour Sanofi, entre son site de Vertolaye et la banlieue de Clermont-Ferrand. Des volumes de déchets ménagers ainsi que du bois sont également prévisibles. En tout, le syndicat ferroviaire mise sur un trafic annuel de 100.000 tonnes pouvant transiter par ce réseau.
Un chiffre essentiel pour assurer sa survie. Car s'il est financé en grande partie par les collectivités locales, à hauteur de 190.000 euros par an, il reste fragile. Pour effectuer de la mise en sécurité ou remplacer des traverses, Guillaume Sournac compte sur une aide financière de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Les résultats de l’étude seront attendus pour l’automne 2021.