Le groupe italien Atlantia va devenir le premier actionnaire de la société Getlink (ex-Eurotunnel), qui exploite le tunnel sous la Manche, en acquérant 15,49 % de son capital pour un peu plus d'un milliard d'euros.
L'italien Atlantia devient le premier actionnaire de Getlink. Cette annonce a provoqué une flambée du titre Getlink à la Bourse de Paris : il a fini en hausse de 11,54 % à 11,65 euros, après avoir gagné jusqu'à 18 %, et ce dans un marché en fort repli (- 2,39 %). À Milan, l'action Atlantia a reculé en revanche de 1,41 % à 24,49 euros, dans un marché en baisse de 2,39 %.
Atlantia a expliqué qu'il allait réaliser cette acquisition via le rachat, à Goldman Sachs Infrastructure Partners (GSIP), d'Aero 1 Global & International, qui possède 15,49 % du capital de Getlink et 26,66 % de ses droits de vote. Atlantia va payer au total 1,056 milliard d'euros pour cette acquisition, ce qui correspond à 12,40 euros par action Getlink.
Cet investissement "représente une opportunité financière intéressante pour le groupe. C'est une entreprise très bien gérée avec une histoire forte et un management compétent", a déclaré le patron d'Atlantia, Giovanni Castellucci. "Nous sommes fiers de devenir le plus important actionnaire (de Getlink) et nous sommes impatients de pouvoir contribuer au succès de l'entreprise", a-t-il ajouté.
De son côté, le PDG de Getlink, Jacques Gounon, s'est félicité de l'entrée à son capital d'Atlantia, dont le premier actionnaire est la famille Benetton. "L’arrivée d’Atlantia, grand acteur de l’infrastructure, est une formidable nouvelle, gage de stabilité, et est très positive pour nos actionnaires et nos équipes", a-t-il jugé. "Cette arrivée montre la confiance dans l’avenir de Getlink, et ouvre des possibilités de développements très constructives", a ajouté Jacques Gounon, en remerciant également "le fonds GSIP, entré au capital d’Eurotunnel à un moment crucial de la vie de l’entreprise et dont le soutien continu et avisé a permis de donner au groupe une perspective à nulle autre pareille".
Optimiste pour le futur
Getlink opère trois tunnels sous la Manche et deux terminaux avec une concession se terminant en 2086. Chaque année, il gère plus de 20 millions de passagers, 1,6 million de camions, 2,6 millions de voitures et 25 % du commerce de biens entre le Royaume-Uni et l'Europe continentale. Il contrôle aussi Europorte, premier opérateur privé de fret ferroviaire en France, et ElecLink, une future interconnexion électrique entre la France et la Grande-Bretagne passant par le tunnel. Eurotunnel avait annoncé en novembre qu'il se rebaptisait Getlink pour marquer son entrée dans une "nouvelle ère d'infrastructures de mobilité".
Atlantia a expliqué qu'il allait réaliser cette acquisition via le rachat, à Goldman Sachs Infrastructure Partners (GSIP), d'Aero 1 Global & International, qui possède 15,49 % du capital de Getlink et 26,66 % de ses droits de vote. Atlantia va payer au total 1,056 milliard d'euros pour cette acquisition, ce qui correspond à 12,40 euros par action Getlink.
Cet investissement "représente une opportunité financière intéressante pour le groupe. C'est une entreprise très bien gérée avec une histoire forte et un management compétent", a déclaré le patron d'Atlantia, Giovanni Castellucci. "Nous sommes fiers de devenir le plus important actionnaire (de Getlink) et nous sommes impatients de pouvoir contribuer au succès de l'entreprise", a-t-il ajouté.
De son côté, le PDG de Getlink, Jacques Gounon, s'est félicité de l'entrée à son capital d'Atlantia, dont le premier actionnaire est la famille Benetton. "L’arrivée d’Atlantia, grand acteur de l’infrastructure, est une formidable nouvelle, gage de stabilité, et est très positive pour nos actionnaires et nos équipes", a-t-il jugé. "Cette arrivée montre la confiance dans l’avenir de Getlink, et ouvre des possibilités de développements très constructives", a ajouté Jacques Gounon, en remerciant également "le fonds GSIP, entré au capital d’Eurotunnel à un moment crucial de la vie de l’entreprise et dont le soutien continu et avisé a permis de donner au groupe une perspective à nulle autre pareille".
Optimiste pour le futur
Getlink opère trois tunnels sous la Manche et deux terminaux avec une concession se terminant en 2086. Chaque année, il gère plus de 20 millions de passagers, 1,6 million de camions, 2,6 millions de voitures et 25 % du commerce de biens entre le Royaume-Uni et l'Europe continentale. Il contrôle aussi Europorte, premier opérateur privé de fret ferroviaire en France, et ElecLink, une future interconnexion électrique entre la France et la Grande-Bretagne passant par le tunnel. Eurotunnel avait annoncé en novembre qu'il se rebaptisait Getlink pour marquer son entrée dans une "nouvelle ère d'infrastructures de mobilité".