Le concessionnaire de la ligne à grande vitesse Tours-Bordeaux, Lisea, va construire près de Bordeaux un atelier pour les concurrents de la SNCF qui voudraient se lancer dans l'ouest de la France.
"Pour un opérateur qui voudrait travailler sur la façade atlantique, il n'y a pas de possibilité de maintenance", car la SNCF possède tous les ateliers, et "au-delà des sujets commerciaux, vouloir plus de trafic sans plus de moyens de production, c'est illusoire", a expliqué Hervé Le Caignec, président de Lisea, l’exploitant de la ligne à grande vitesse (LGV) Tours-Bordeaux, lors d'un débat en marge des rencontres de la mobilité indépendante à Montrouge (Hauts-de-Seine).
Or, un atelier de maintenance ferroviaire coûte environ 80 millions d'euros et sa construction prend du temps car il faut trouver le terrain, obtenir le permis de construire, bâtir les installations et les raccorder au réseau ferroviaire, a-t-il remarqué. Autant d'obstacles pour un nouvel opérateur ferroviaire qui n'aurait ni la capacité financière, ni la visibilité pour l'amortir, selon lui. "On a décidé de créer nous-mêmes" cet atelier et "ensuite de le mettre à la disposition d'un ou plusieurs opérateurs futurs", a déclaré Hervé Le Caignec, estimant que le nouvel atelier devrait ouvrir "fin 2025".
Mutualisation des sites
Il pourrait y avoir deux opérateurs intéressés, l'un desservant le sud-ouest de la France depuis l'Île-de-France et l'autre assurant "des dessertes qui restent régionales" – ce qui correspond au projet de la compagnie Le Train –, outre peut-être la coopérative Railcoop ou d'éventuels opérateurs de nouveaux trains d'équilibre du territoire (Intercités). "L'intérêt de ces sites, c'est de les mutualiser. [...] On est en train de discuter avec pas mal d'investisseurs potentiels qui sont en train de constituer des dossiers et de regarder des opportunités d'affaires pour venir concurrencer la SNCF", a-t-il expliqué.
L'atelier serait implanté à Marcheprime, près de Bordeaux.
Lisea est la société concessionnaire de la LGV Sud Europe Atlantique Tours-Bordeaux jusqu'en 2061. Elle est détenue par Vinci Concessions (33,4 %), la Caisse des Dépôts (25,4 %), Meridiam (24,4 %) et Ardian (16,8 %).
Or, un atelier de maintenance ferroviaire coûte environ 80 millions d'euros et sa construction prend du temps car il faut trouver le terrain, obtenir le permis de construire, bâtir les installations et les raccorder au réseau ferroviaire, a-t-il remarqué. Autant d'obstacles pour un nouvel opérateur ferroviaire qui n'aurait ni la capacité financière, ni la visibilité pour l'amortir, selon lui. "On a décidé de créer nous-mêmes" cet atelier et "ensuite de le mettre à la disposition d'un ou plusieurs opérateurs futurs", a déclaré Hervé Le Caignec, estimant que le nouvel atelier devrait ouvrir "fin 2025".
Mutualisation des sites
Il pourrait y avoir deux opérateurs intéressés, l'un desservant le sud-ouest de la France depuis l'Île-de-France et l'autre assurant "des dessertes qui restent régionales" – ce qui correspond au projet de la compagnie Le Train –, outre peut-être la coopérative Railcoop ou d'éventuels opérateurs de nouveaux trains d'équilibre du territoire (Intercités). "L'intérêt de ces sites, c'est de les mutualiser. [...] On est en train de discuter avec pas mal d'investisseurs potentiels qui sont en train de constituer des dossiers et de regarder des opportunités d'affaires pour venir concurrencer la SNCF", a-t-il expliqué.
L'atelier serait implanté à Marcheprime, près de Bordeaux.
Lisea est la société concessionnaire de la LGV Sud Europe Atlantique Tours-Bordeaux jusqu'en 2061. Elle est détenue par Vinci Concessions (33,4 %), la Caisse des Dépôts (25,4 %), Meridiam (24,4 %) et Ardian (16,8 %).