La métropole de Bordeaux devait approuver le 25 novembre 2021 sa contribution à la LGV Sud-Ouest GPSO, grâce à un accord entre élus socialistes et opposition de droite face à l'hostilité des Verts au projet.
La métropole de Bordeaux devait se prononcer le 25 novembre 2021 sur une participation de 354 millions d'euros pour financer ce projet de nouvelle ligne ferroviaire à grande vitesse, qui déchire la majorité entre les socialistes et les écologistes, menés par le maire de Bordeaux Pierre Hurmic, qui préfèrent à ce projet une amélioration des "trains du quotidien".
"Les élus de droite m'ont dit qu'ils allaient voter majoritairement le GPSO [Grand Projet du Sud-Ouest]. Il y a effectivement un accord", a déclaré le président socialiste de la métropole de Bordeaux, Alain Anziani. Pour Patrick Bobet, chef de file de l'opposition LR à la métropole, ces désaccords au sein de la majorité constituaient "une situation bloquante pour la métropole, une prise en otage de la part du groupe des Verts".
Après cet accord, des maires de droite devraient réintégrer la gouvernance de la métropole bordelaise, a-t-il expliqué.
Pour Pierre Hurmic et les coprésidents du groupe écologiste de la métropole Laure Curvale et Clément Rossignol-Puech, cet accord "relève [...] d’une propension à la tambouille politique qu’on espérait révolue", ont-ils dénoncé, tout en réaffirmant leur opposition au projet.
14,3 milliards d’euros
Ce Grand Projet du Sud-Ouest prévoit la création de deux nouvelles lignes à grande vitesse pour faire gagner une heure de trajet entre Bordeaux et Toulouse et 20 minutes entre Bordeaux et Dax, en prolongement de la LGV déjà existante entre Paris et Bordeaux.
Son coût estimé est de 14,3 milliards d’euros, dont 40 % pris en charge par l'État, qui débloquera 4,1 milliards pour la ligne Bordeaux-Toulouse, 40 % par les collectivités locales des régions Nouvelle-Aquitaine et Occitanie et 20 % par l'Union européenne.
L'Occitanie a bouclé son financement (16 collectivités contributrices) mais ce n'est pas le cas en Nouvelle-Aquitaine (11 collectivités). Le Lot-et-Garonne a ainsi déjà acté son refus de participer au projet en octobre. Le 22 novembre, le département de la Gironde, dirigé par la gauche, avait décidé de ne pas financer ce projet à hauteur de 280 millions d'euros, préférant miser sur une amélioration du réseau ferroviaire local.
Les collectivités restantes – la région Nouvelle-Aquitaine, les départements des Pyrénées-Atlantiques, des Landes et les agglomérations du Pays basque, de Pau, d'Agen, de Dax et de Mont-de-Marsan – doivent se prononcer d'ici la fin du mois de décembre. Parmi elles à ce jour, seules la région et les collectivités landaises sont favorables au projet.
"Les élus de droite m'ont dit qu'ils allaient voter majoritairement le GPSO [Grand Projet du Sud-Ouest]. Il y a effectivement un accord", a déclaré le président socialiste de la métropole de Bordeaux, Alain Anziani. Pour Patrick Bobet, chef de file de l'opposition LR à la métropole, ces désaccords au sein de la majorité constituaient "une situation bloquante pour la métropole, une prise en otage de la part du groupe des Verts".
Après cet accord, des maires de droite devraient réintégrer la gouvernance de la métropole bordelaise, a-t-il expliqué.
Pour Pierre Hurmic et les coprésidents du groupe écologiste de la métropole Laure Curvale et Clément Rossignol-Puech, cet accord "relève [...] d’une propension à la tambouille politique qu’on espérait révolue", ont-ils dénoncé, tout en réaffirmant leur opposition au projet.
14,3 milliards d’euros
Ce Grand Projet du Sud-Ouest prévoit la création de deux nouvelles lignes à grande vitesse pour faire gagner une heure de trajet entre Bordeaux et Toulouse et 20 minutes entre Bordeaux et Dax, en prolongement de la LGV déjà existante entre Paris et Bordeaux.
Son coût estimé est de 14,3 milliards d’euros, dont 40 % pris en charge par l'État, qui débloquera 4,1 milliards pour la ligne Bordeaux-Toulouse, 40 % par les collectivités locales des régions Nouvelle-Aquitaine et Occitanie et 20 % par l'Union européenne.
L'Occitanie a bouclé son financement (16 collectivités contributrices) mais ce n'est pas le cas en Nouvelle-Aquitaine (11 collectivités). Le Lot-et-Garonne a ainsi déjà acté son refus de participer au projet en octobre. Le 22 novembre, le département de la Gironde, dirigé par la gauche, avait décidé de ne pas financer ce projet à hauteur de 280 millions d'euros, préférant miser sur une amélioration du réseau ferroviaire local.
Les collectivités restantes – la région Nouvelle-Aquitaine, les départements des Pyrénées-Atlantiques, des Landes et les agglomérations du Pays basque, de Pau, d'Agen, de Dax et de Mont-de-Marsan – doivent se prononcer d'ici la fin du mois de décembre. Parmi elles à ce jour, seules la région et les collectivités landaises sont favorables au projet.