Des élus du Pays basque ont rendu publique vendredi 16 août une étude réalisée par un cabinet suisse indépendant, selon laquelle la modernisation des voies ferrées existantes entre Bordeaux et Hendaye serait d'un coût cinq fois inférieur à celui de la construction d'une voie nouvelle à grande vitesse.
Un rapport concernant la LGV Espagne préconise de moderniser les lignes existantes, ce qui coûterait cinq fois moins cher. "Ce rapport établit à 1,2 milliard d'euros les travaux de rénovation de la ligne existante, contre 5,8 milliards d'euros pour la construction d'une ligne nouvelle" prévue dans le Grand Projet ferroviaire du Sud-Ouest (GPSO), a indiqué Michel Hiriart, maire de Biriatou et président de la Communauté des communes Sud Pays basque (CCSPB). Cette étude, réalisée par le bureau suisse Citec spécialisé dans les infrastructures et la mobilité, a été commanditée par trois communautés de communes du Pays basque : celle du Sud Pays basque présidée par Michel Hiriart, celle de Nive-Adour présidée par Roland Hirigoyen et celle d'Errobi présidée par Paul Baudry, tous opposés au projet de LGV Bordeaux-Hendaye. "Les conclusions vont dans le sens de celles de la commission Mobilité 21, présidée par le député Philippe Duron (Calvados) qui, en juin, a recommandé un report de la construction d'une nouvelle ligne Bordeaux-Hendaye d'ici vingt ans", a-t-il ajouté.
Le "Plan d'investissement d'avenir" présenté début juillet par le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a prévu le maintien du lancement des travaux avant 2030 de la seule ligne TGV Bordeaux-Toulouse, sacrifiant le tronçon prévu vers l'Espagne. Une majorité d'élus d'Aquitaine, dont de grands élus de la région, ont dénoncé ce report comme un mauvais coup pour l'économie, et des collectivités envisagent de suspendre leur financement au tronçon Tours-Bordeaux, sur lequel elles avaient misé.
Le fret serait multiplié par sept
Mais pour des élus du Pays basque opposés à la nouvelle ligne LGV et s'appuyant sur l'étude de Citec, la rénovation des voies existantes permettrait en outre de multiplier par sept la capacité de fret et par deux celle du transport passagers LGV et TER. Elle permettra aussi "de réduire les nuisances sonores au minimum pour tous les riverains en insonorisant les voies Bayonne-Hendaye, et de préserver vingt-cinq sites sensibles répertoriés sur le même fuseau", selon les élus qui vont adresser dans les jours à venir l'étude au préfet de région Aquitaine et aux représentants de l'État.
Le "Plan d'investissement d'avenir" présenté début juillet par le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a prévu le maintien du lancement des travaux avant 2030 de la seule ligne TGV Bordeaux-Toulouse, sacrifiant le tronçon prévu vers l'Espagne. Une majorité d'élus d'Aquitaine, dont de grands élus de la région, ont dénoncé ce report comme un mauvais coup pour l'économie, et des collectivités envisagent de suspendre leur financement au tronçon Tours-Bordeaux, sur lequel elles avaient misé.
Le fret serait multiplié par sept
Mais pour des élus du Pays basque opposés à la nouvelle ligne LGV et s'appuyant sur l'étude de Citec, la rénovation des voies existantes permettrait en outre de multiplier par sept la capacité de fret et par deux celle du transport passagers LGV et TER. Elle permettra aussi "de réduire les nuisances sonores au minimum pour tous les riverains en insonorisant les voies Bayonne-Hendaye, et de préserver vingt-cinq sites sensibles répertoriés sur le même fuseau", selon les élus qui vont adresser dans les jours à venir l'étude au préfet de région Aquitaine et aux représentants de l'État.