Les conducteurs de trains allemands ont appelé le 30 août 2021 à une nouvelle grève nationale, plus longue que les deux précédents mouvements, alors que les négociations salariales avec la direction de l'opérateur public Deutsche Bahn sont au point mort.
La Deutsche Bahn est à nouveau confrontée à un mouvement de mobilisation des conducteurs. La grève du fret démarrera le 1er septembre, suivie le lendemain de celle dans le trafic de passagers, a annoncé le dirigeant du syndicat GDL, Claus Weselsky. Le mouvement devrait commencer le 7 septembre au matin.
"Nous ne voyons aucun moyen d'éviter une lutte syndicale si la direction ne montre aucun signe de mouvement", a-t-il déclaré.
"Cette nouvelle grève ne nous rapproche pas davantage d'un accord collectif" et la direction du syndicat GDL "ne vise qu'à étendre son pouvoir au détriment des voyageurs et de l'économie", a réagi Martin Seiler, directeur du personnel de la compagnie ferroviaire.
Troisième mouvement consécutif
Il s'agit du troisième mouvement social des conducteurs de trains de la l'entreprise publique depuis le 10 août. Le syndicat réclame une augmentation des salaires de 3,2 % ainsi qu'une prime "coronavirus" de 600 euros et de meilleures conditions de travail.
La compagnie ferroviaire a de son côté proposé 3,2 % de hausse des salaires versée en deux tranches, soit courant 2022 et 2023, et exige une durée plus longue de la convention collective jusqu'à juin 2024. Elle a aussi assuré être prête à verser une prime "coronavirus" mais n'a pas donné de chiffre précis.
Comme lors des précédentes grèves, la compagnie compte assurer un plan de circulation alternatif, revenant à proposer 25 % du trafic normal sur les liaisons longues distances et 40 % sur les liaisons régionales et locales.
Le dernier conflit social majeur s'était déroulé entre 2014 et 2015. Pendant environ neuf mois, le syndicat GDL avait organisé neuf grèves de plusieurs jours chacune, pour demander une réforme des règles de représentation. En mai 2015, une grève de six jours était ainsi devenue la plus longue de l'histoire de l'entreprise.
"Nous ne voyons aucun moyen d'éviter une lutte syndicale si la direction ne montre aucun signe de mouvement", a-t-il déclaré.
"Cette nouvelle grève ne nous rapproche pas davantage d'un accord collectif" et la direction du syndicat GDL "ne vise qu'à étendre son pouvoir au détriment des voyageurs et de l'économie", a réagi Martin Seiler, directeur du personnel de la compagnie ferroviaire.
Troisième mouvement consécutif
Il s'agit du troisième mouvement social des conducteurs de trains de la l'entreprise publique depuis le 10 août. Le syndicat réclame une augmentation des salaires de 3,2 % ainsi qu'une prime "coronavirus" de 600 euros et de meilleures conditions de travail.
La compagnie ferroviaire a de son côté proposé 3,2 % de hausse des salaires versée en deux tranches, soit courant 2022 et 2023, et exige une durée plus longue de la convention collective jusqu'à juin 2024. Elle a aussi assuré être prête à verser une prime "coronavirus" mais n'a pas donné de chiffre précis.
Comme lors des précédentes grèves, la compagnie compte assurer un plan de circulation alternatif, revenant à proposer 25 % du trafic normal sur les liaisons longues distances et 40 % sur les liaisons régionales et locales.
Le dernier conflit social majeur s'était déroulé entre 2014 et 2015. Pendant environ neuf mois, le syndicat GDL avait organisé neuf grèves de plusieurs jours chacune, pour demander une réforme des règles de représentation. En mai 2015, une grève de six jours était ainsi devenue la plus longue de l'histoire de l'entreprise.