En 2020, la crise sanitaire a créé des conditions favorables au fret ferroviaire selon Eurogroup Consulting. Les chargeurs sondés par le consultant redoutent un "retour à la normale".
Reed Expositions, l'organisateur de la SITL, a animé une série de webinaires le 30 juin, dont l'un était consacré au fret ferroviaire. À cette occasion, Eurogroup Consulting a présenté un sondage auprès de chargeurs amené à être complété en septembre dans son baromètre annuel sur le fret ferroviaire qui sera présenté lors de la prochaine SITL à Paris.
Pour les chargeurs interrogés, la crise sanitaire aurait permis de "réunir des conditions particulièrement favorables en 2020". Selon le directeur d’Eurogroup Romain Binard, les principaux facteurs ont été "l’arrêt des travaux sur le réseau ferré, l'absence de grèves et de compétition avec les flux voyageurs ainsi qu’une augmentation des coûts et des perturbations sur les autres modes". Le consultant souligne aussi que "les chargeurs ont apprécié la capacité des acteurs du fret ferroviaire à s’organiser en mode « gestion de crise » pour faire circuler les trains".
La stratégie nationale attendue
La reprise des travaux et de la circulation des trains voyageurs a changé la donne au premier semestre toutefois. "Le retour des contraintes habituelles sur le réseau a été constaté avec une qualité de service perçue en recul", révèle le sondage. Dans ce contexte, les chargeurs attendraient "avec impatience" la Stratégie nationale du fret ferroviaire promise avant la fin de l'été. S’agissant des infrastructures, ils souhaiteraient "une sécurisation pluriannuelle des financements sur le réseau capillaire et des incitations visant à les encourager à s’engager dans le ferroviaire".
Le développement et la création de nouvelles plateformes multimodales sont recommandés également. Des enseignements de la crise sanitaire sont également tirés. Les chargeurs réitèrent leur demande en faveur "d’un rééquilibrage des priorités entre le fret et les voyageurs" ainsi qu’une "optimisation des capacités par une réallocation systématique des sillons libérés".
Pour davantage de transparence
En termes de pilotage, les chargeurs s’interrogent sur la façon de "passer d’une « gestion de crise » à un mode de fonctionnement du fret ferroviaire plus structuré et continu sur la durée". Ils insistent sur un "meilleur partage des données et des indicateurs de performance" et réclament "leur participation dans les prises de décision". Ils se déclarent enfin "pour la réalisation d'un bilan sur l'ouverture à la concurrence du fret ferroviaire depuis quinze ans".
Selon Arnaud Sohier, directeur commercial de SNCF Réseau, le nombre de trains de fret chargés qui a circulé sur le réseau ferré national "a baissé de 13 % en 2020".
Pour les chargeurs interrogés, la crise sanitaire aurait permis de "réunir des conditions particulièrement favorables en 2020". Selon le directeur d’Eurogroup Romain Binard, les principaux facteurs ont été "l’arrêt des travaux sur le réseau ferré, l'absence de grèves et de compétition avec les flux voyageurs ainsi qu’une augmentation des coûts et des perturbations sur les autres modes". Le consultant souligne aussi que "les chargeurs ont apprécié la capacité des acteurs du fret ferroviaire à s’organiser en mode « gestion de crise » pour faire circuler les trains".
La stratégie nationale attendue
La reprise des travaux et de la circulation des trains voyageurs a changé la donne au premier semestre toutefois. "Le retour des contraintes habituelles sur le réseau a été constaté avec une qualité de service perçue en recul", révèle le sondage. Dans ce contexte, les chargeurs attendraient "avec impatience" la Stratégie nationale du fret ferroviaire promise avant la fin de l'été. S’agissant des infrastructures, ils souhaiteraient "une sécurisation pluriannuelle des financements sur le réseau capillaire et des incitations visant à les encourager à s’engager dans le ferroviaire".
Le développement et la création de nouvelles plateformes multimodales sont recommandés également. Des enseignements de la crise sanitaire sont également tirés. Les chargeurs réitèrent leur demande en faveur "d’un rééquilibrage des priorités entre le fret et les voyageurs" ainsi qu’une "optimisation des capacités par une réallocation systématique des sillons libérés".
Pour davantage de transparence
En termes de pilotage, les chargeurs s’interrogent sur la façon de "passer d’une « gestion de crise » à un mode de fonctionnement du fret ferroviaire plus structuré et continu sur la durée". Ils insistent sur un "meilleur partage des données et des indicateurs de performance" et réclament "leur participation dans les prises de décision". Ils se déclarent enfin "pour la réalisation d'un bilan sur l'ouverture à la concurrence du fret ferroviaire depuis quinze ans".
Selon Arnaud Sohier, directeur commercial de SNCF Réseau, le nombre de trains de fret chargés qui a circulé sur le réseau ferré national "a baissé de 13 % en 2020".