L’alliance 4F s'inquiète de l'oubli du secteur dans le projet de Loi climat alors que la Convention citoyenne avait entériné l'objectif de doubler la part du rail dans le transport de marchandises d'ici2030.
Réunissant les acteurs du fret ferroviaire, l'alliance 4F a écrit aux députés à la suite de l’oubli du secteur dans le projet de Loi climat : "Toutes les entreprises ferroviaires, les acteurs du transport combiné, chargeurs et logisticiens qui font œuvre commune pour éviter un décrochage rédhibitoire par rapport aux pays européens performants vous sollicitent pour donner un cadre législatif à la hauteur des enjeux. Nous vous demandons notamment de faire du doublement de la part modale du fret ferroviaire un objectif national, porté par cette loi qui vise la conciliation de l'écologie et de l'économie."
Cet objectif d'un doublement de la part modale du fret ferroviaire de 9 à 18 % d'ici 2030 figure dans les conclusions de la Convention citoyenne pour le climat, et a été approuvé par le Gouvernement, mais il n'a pas été repris dans le projet de loi.
La France à la traîne
La commission de l’Aménagement du territoire et du Développement durable au Sénat avait pourtant déclaré le 10 décembre 2020 qu’elle était "convaincue que le fret ferroviaire est un atout pour accélérer la transition écologique du transport de marchandises" et avait souligné l’"urgence de définir une stratégie ambitieuse de développement du fret ferroviaire sur cinq ou dix ans".
En effet, la part du rail est actuellement de 18 % pour les transports de marchandises à l'échelle de l'Union européenne, et Bruxelles s'est donné pour objectif de passer à 30 % en 2030. Par ailleurs, l'alliance 4F demande l'autorisation de camions de 46 tonnes pour le transport combiné rail-route, contre 44 t actuellement, ainsi que l'obligation de procéder à des études pour connecter les zones d'activités économiques au réseau ferré. Elle voudrait aussi que l'affichage de l'impact carbone du transport soit ajouté à l'article 1 du projet de loi, qui vise à améliorer l'information du consommateur sur l'empreinte carbone des produits.
Cet objectif d'un doublement de la part modale du fret ferroviaire de 9 à 18 % d'ici 2030 figure dans les conclusions de la Convention citoyenne pour le climat, et a été approuvé par le Gouvernement, mais il n'a pas été repris dans le projet de loi.
La France à la traîne
La commission de l’Aménagement du territoire et du Développement durable au Sénat avait pourtant déclaré le 10 décembre 2020 qu’elle était "convaincue que le fret ferroviaire est un atout pour accélérer la transition écologique du transport de marchandises" et avait souligné l’"urgence de définir une stratégie ambitieuse de développement du fret ferroviaire sur cinq ou dix ans".
En effet, la part du rail est actuellement de 18 % pour les transports de marchandises à l'échelle de l'Union européenne, et Bruxelles s'est donné pour objectif de passer à 30 % en 2030. Par ailleurs, l'alliance 4F demande l'autorisation de camions de 46 tonnes pour le transport combiné rail-route, contre 44 t actuellement, ainsi que l'obligation de procéder à des études pour connecter les zones d'activités économiques au réseau ferré. Elle voudrait aussi que l'affichage de l'impact carbone du transport soit ajouté à l'article 1 du projet de loi, qui vise à améliorer l'information du consommateur sur l'empreinte carbone des produits.