Début février, les acteurs du fret ferroviaire ont appelé les candidats à l'élection présidentielle à soutenir le secteur, afin de pouvoir atteindre l'objectif fixé par la loi climat d'un doublement de sa part modale d'ici 2030.
La loi climat d'août 2021 a fixé l’objectif de passer la part des trains dans le transport de marchandises de 9 % à 18 % – la moyenne européenne actuelle, laquelle veut monter à 30 % d'ici la fin de la décennie –, mais "les conditions ne sont pas encore réunies pour (l')atteindre", a rappelé l'alliance 4F qui réunit la profession.
"La France manque d'ambition dans l'investissement de son réseau ferré, a estimé l'alliance. Si le plan de relance a prévu un milliard d'euros pour le fret ferroviaire (dont 4F n'a pas encore la garantie), 4F évalue le besoin de financement à 10 milliards d'euros d'ici 2030."
"Plus digital, rapide et intermodal"
Ainsi, les acteurs de la filière demandent notamment aux candidats de s'engager à adopter "une loi de programmation portant cette vision du fret ferroviaire", avec un schéma national d'aménagement du réseau "à la fois ambitieux et cohérent". Ils réclament un plan d'innovation et de développement du train et de l'infrastructure fret du futur, qui serait "plus digital, rapide et intermodal".
La profession veut également que soit créé "un écolabel décarbonation lié à l'utilisation d'une logistique verte pour le transport des marchandises, afin de disposer d'un dispositif visible, responsabilisant et incitatif au report modal".
4F regroupe les principales entreprises de transport ferroviaire de marchandises – Rail Logistics Europe (Fret SNCF), DB Cargo France (Deutsche Bahn), Captrain France, Europorte (Getlink), Lineas... –, les principaux opérateurs de combiné multimodal, l'opérateur d'autoroutes ferroviaires VIIA (groupe SNCF) et les opérateurs ferroviaires de proximité, ainsi que des chargeurs, des clients et des gestionnaires d'infrastructure.
"La France manque d'ambition dans l'investissement de son réseau ferré, a estimé l'alliance. Si le plan de relance a prévu un milliard d'euros pour le fret ferroviaire (dont 4F n'a pas encore la garantie), 4F évalue le besoin de financement à 10 milliards d'euros d'ici 2030."
"Plus digital, rapide et intermodal"
Ainsi, les acteurs de la filière demandent notamment aux candidats de s'engager à adopter "une loi de programmation portant cette vision du fret ferroviaire", avec un schéma national d'aménagement du réseau "à la fois ambitieux et cohérent". Ils réclament un plan d'innovation et de développement du train et de l'infrastructure fret du futur, qui serait "plus digital, rapide et intermodal".
La profession veut également que soit créé "un écolabel décarbonation lié à l'utilisation d'une logistique verte pour le transport des marchandises, afin de disposer d'un dispositif visible, responsabilisant et incitatif au report modal".
4F regroupe les principales entreprises de transport ferroviaire de marchandises – Rail Logistics Europe (Fret SNCF), DB Cargo France (Deutsche Bahn), Captrain France, Europorte (Getlink), Lineas... –, les principaux opérateurs de combiné multimodal, l'opérateur d'autoroutes ferroviaires VIIA (groupe SNCF) et les opérateurs ferroviaires de proximité, ainsi que des chargeurs, des clients et des gestionnaires d'infrastructure.
