Le fret ferroviaire atteint sa part modale la plus élevée du siècle, à près de 75 %, dans le transit européen à travers le massif en Suisse. Il a mieux profité du rebond que la route, aidé en cela par la modernisation des infrastructures.
Le rail s’est rarement aussi bien porté dans les Alpes suisses qu’au début de 2021. Lors du premier semestre, sa part dans le trafic européen de fret traversant le massif helvétique a atteint 74,4 %, son niveau le plus élevé depuis vingt-cinq ans, annonce l’Office fédéral (ministère) des Transports suisse.
L’évolution de l’offre explique en large partie cette percée : depuis fin 2020, le tunnel de base du Ceneri vient prolonger juste avant la frontière italienne la mise en service du tunnel du Gothard, permettant une augmentation de la capacité. "Ainsi, des trains plus longs et plus lourds peuvent circuler sur l’axe du Saint-Gothard et il est désormais possible de transporter des semi-remorques de 4 mètres de hauteur", relève l’Office fédéral, en référence à l’adaptation achevée en parallèle de la liaison aux véhicules d’une telle dimension.
En six mois, le rail a gagné 2,5 points de part modale, "un développement également favorisé par l’aide financière de pays européens au transport ferroviaire pendant la pandémie de Covid-19", ajoute l’office. En valeur absolue, le volume qu’il a transporté (14,6 millions de tonnes) le fait renouer avec ses meilleures performances récentes datant du premier semestre 2016.
Camions toujours en baisse sur le long terme
Après le trou d’air du premier semestre 2021, le trafic dans les Alpes suisses a logiquement enregistré un rebond, de 15,5 % au cumul des deux modes, dont + 7,1 % pour la route et + 18,7 % pour le chemin de fer. Il a bénéficié en premier lieu du rattrapage économique en Italie. Le total recensé, soit 19,7 millions de tonnes, égale celui du premier semestre 2019, ce qui fait affirmer à l’Office fédéral que "le fret transalpin s’est remis de la crise" sanitaire.
La croissance des tonnages n’a pas enrayé la tendance vertueuse de long terme de diminution du nombre de camions empruntant les Alpes. Les 457.000 poids lourds comptabilisés du 1er janvier au 30 juin marquent certes une remontée de 10 % par rapport à la première moitié de 2020 mais ils marquent en léger retrait par rapport à début 2019 et s’inscrivent ainsi dans une pente descendante, sauf exceptions.
L’évolution de l’offre explique en large partie cette percée : depuis fin 2020, le tunnel de base du Ceneri vient prolonger juste avant la frontière italienne la mise en service du tunnel du Gothard, permettant une augmentation de la capacité. "Ainsi, des trains plus longs et plus lourds peuvent circuler sur l’axe du Saint-Gothard et il est désormais possible de transporter des semi-remorques de 4 mètres de hauteur", relève l’Office fédéral, en référence à l’adaptation achevée en parallèle de la liaison aux véhicules d’une telle dimension.
En six mois, le rail a gagné 2,5 points de part modale, "un développement également favorisé par l’aide financière de pays européens au transport ferroviaire pendant la pandémie de Covid-19", ajoute l’office. En valeur absolue, le volume qu’il a transporté (14,6 millions de tonnes) le fait renouer avec ses meilleures performances récentes datant du premier semestre 2016.
Camions toujours en baisse sur le long terme
Après le trou d’air du premier semestre 2021, le trafic dans les Alpes suisses a logiquement enregistré un rebond, de 15,5 % au cumul des deux modes, dont + 7,1 % pour la route et + 18,7 % pour le chemin de fer. Il a bénéficié en premier lieu du rattrapage économique en Italie. Le total recensé, soit 19,7 millions de tonnes, égale celui du premier semestre 2019, ce qui fait affirmer à l’Office fédéral que "le fret transalpin s’est remis de la crise" sanitaire.
La croissance des tonnages n’a pas enrayé la tendance vertueuse de long terme de diminution du nombre de camions empruntant les Alpes. Les 457.000 poids lourds comptabilisés du 1er janvier au 30 juin marquent certes une remontée de 10 % par rapport à la première moitié de 2020 mais ils marquent en léger retrait par rapport à début 2019 et s’inscrivent ainsi dans une pente descendante, sauf exceptions.