Le plan de relance, qui prévoit 4,7 milliards d'euros pour le ferroviaire, "tape juste" en mettant l'accent sur la rénovation du réseau, a estimé vendredi le PDG de la SNCF Jean-Pierre Farandou. "On va rénover le réseau", a-t-il expliqué sur RTL.
"S'il n'y a pas un réseau de qualité, il n'y a pas de trains de qualité. C'est plus ingrat, ça ne se voit pas", a-t-il ajouté, faisant allusion aux incidents qu'ont connus des TGV le week-end dernier dans le Sud-Ouest de la France, en grande partie dus à une infrastructure hors d'âge.
"Il faut des rails qui fonctionnent", a-t-il insisté. "Avec 4,7 milliards (d'euros), on peut faire beaucoup de choses et on va faire beaucoup de choses pour les Français". Les travaux permettront de créer 9.000 emplois pendant cinq ans, a noté Jean-Pierre Farandou, se réjouissant au passage d'"avoir enfin de l'argent pour les petites lignes". "On est en mouvement, et ce mouvement on va pouvoir l'amplifier grâce au plan de relance", a-t-il résumé.
Jean-Pierre Farandou a confirmé la reprise des trains de nuit Paris-Nice et Paris-Tarbes en décembre 2021, avec du matériel "certainement" neuf que la SNCF achèterait ou louerait à l'étranger, par exemple en Autriche.
Quant à la cession de filiales évoquées jeudi par le ministre délégué aux Transports Jean-Baptiste Djebbari pour que la SNCF puisse retrouver sa "trajectoire financière", nonobstant les 4 milliards d'euros que le plan de relance doit lui apporter directement, Jean-Pierre Farandou reste prudent. "Les cessions, on les regardera. Il faut faire une visite de notre portefeuille (...) avec l'État actionnaire", a-t-il dit. "C'est à l'issue de cette revue qu'on verra : on fera des cessions, on n'en fera pas, on en fera quelques unes, on verra... Cette question est aujourd'hui prématurée", a-t-il insisté, excluant de se séparer du logisticien Geodis qui a notamment permis d'approvisionner le pays en masques pendant la crise sanitaire. "C'est le dernier grand logisticien français. (...) C'est un sujet de souveraineté industrielle, Geodis restera dans le groupe SNCF", a-t-il assuré.
"S'il n'y a pas un réseau de qualité, il n'y a pas de trains de qualité. C'est plus ingrat, ça ne se voit pas", a-t-il ajouté, faisant allusion aux incidents qu'ont connus des TGV le week-end dernier dans le Sud-Ouest de la France, en grande partie dus à une infrastructure hors d'âge.
"Il faut des rails qui fonctionnent", a-t-il insisté. "Avec 4,7 milliards (d'euros), on peut faire beaucoup de choses et on va faire beaucoup de choses pour les Français". Les travaux permettront de créer 9.000 emplois pendant cinq ans, a noté Jean-Pierre Farandou, se réjouissant au passage d'"avoir enfin de l'argent pour les petites lignes". "On est en mouvement, et ce mouvement on va pouvoir l'amplifier grâce au plan de relance", a-t-il résumé.
Jean-Pierre Farandou a confirmé la reprise des trains de nuit Paris-Nice et Paris-Tarbes en décembre 2021, avec du matériel "certainement" neuf que la SNCF achèterait ou louerait à l'étranger, par exemple en Autriche.
Quant à la cession de filiales évoquées jeudi par le ministre délégué aux Transports Jean-Baptiste Djebbari pour que la SNCF puisse retrouver sa "trajectoire financière", nonobstant les 4 milliards d'euros que le plan de relance doit lui apporter directement, Jean-Pierre Farandou reste prudent. "Les cessions, on les regardera. Il faut faire une visite de notre portefeuille (...) avec l'État actionnaire", a-t-il dit. "C'est à l'issue de cette revue qu'on verra : on fera des cessions, on n'en fera pas, on en fera quelques unes, on verra... Cette question est aujourd'hui prématurée", a-t-il insisté, excluant de se séparer du logisticien Geodis qui a notamment permis d'approvisionner le pays en masques pendant la crise sanitaire. "C'est le dernier grand logisticien français. (...) C'est un sujet de souveraineté industrielle, Geodis restera dans le groupe SNCF", a-t-il assuré.