Le dernier TGV aux couleurs jaunes de La Poste a circulé vendredi 26 juin, l'entreprise ayant décidé il y a un an de mettre fin à ce mode d'acheminement du courrier qui n'était "plus rentable".
"Aujourd'hui, vendredi 26 juin, la fin du TGV postal" : le syndicat de postiers, Sud-PTT, a déploré la fin d'une époque remontant à 1984, y voyant des conséquences néfastes pour l'environnement, une partie du courrier risquant de devoir être acheminée par avion. La Poste a confirmé que son dernier TGV postal avait circulé dans la journée.
Cinq rames entre Paris, Mâcon et Cavaillon
L'entreprise avait annoncé il y a un an, quasiment jour pour jour, qu'elle n'utiliserait plus ses cinq rames de TGV postaux circulant la nuit entre Paris, Mâcon et Cavaillon. Elle avait alors expliqué que ce n'était "plus rentable", les rames circulant "à moitié vides" en raison notamment de la baisse des volumes de courrier échangés. Seul 5 % du courrier transitait par le train, contre 92 % par camion et 3 % par avion.
Le groupe avait dit vouloir mettre progressivement en place un système de transport combinant de la route et du fret ferroviaire, avec un investissement de 100 millions d'euros en trois ans. Son objectif était d'atteindre fin 2015 le transport de "20 caisses mobiles par jour" et d'obtenir dès 2017, un volume de courrier et de fret embarqué sur le rail en hausse de 30 % par rapport aux capacités des TGV. Aujourd'hui, selon La Poste, ce plan de développement se déroule conformément à ce qui était prévu, et tous les postiers qui travaillaient en lien avec les TGV ont retrouvé un poste.
Pour les férus de trains, La Poste a précisé étudier trois solutions pour conserver le "nez" du dernier TGV : le musée du train, le musée de La Poste boulevard de Vaugirard à Paris ou encore le futur siège du groupe à Issy-les Moulineaux.
Cinq rames entre Paris, Mâcon et Cavaillon
L'entreprise avait annoncé il y a un an, quasiment jour pour jour, qu'elle n'utiliserait plus ses cinq rames de TGV postaux circulant la nuit entre Paris, Mâcon et Cavaillon. Elle avait alors expliqué que ce n'était "plus rentable", les rames circulant "à moitié vides" en raison notamment de la baisse des volumes de courrier échangés. Seul 5 % du courrier transitait par le train, contre 92 % par camion et 3 % par avion.
Le groupe avait dit vouloir mettre progressivement en place un système de transport combinant de la route et du fret ferroviaire, avec un investissement de 100 millions d'euros en trois ans. Son objectif était d'atteindre fin 2015 le transport de "20 caisses mobiles par jour" et d'obtenir dès 2017, un volume de courrier et de fret embarqué sur le rail en hausse de 30 % par rapport aux capacités des TGV. Aujourd'hui, selon La Poste, ce plan de développement se déroule conformément à ce qui était prévu, et tous les postiers qui travaillaient en lien avec les TGV ont retrouvé un poste.
Pour les férus de trains, La Poste a précisé étudier trois solutions pour conserver le "nez" du dernier TGV : le musée du train, le musée de La Poste boulevard de Vaugirard à Paris ou encore le futur siège du groupe à Issy-les Moulineaux.