Le chiffre d'affaires de l'industrie ferroviaire française a légèrement baissé en 2013, à 4,1 milliards d'euros, contre 4,2 milliards en 2012, selon des données publiées mardi 9 septembre par la Fédération des industries ferroviaires (FIF), qui note cependant "un fort contraste entre marché national et export".
L'activité de l'industrie ferroviaire française est en baisse en 2013, plombée par la France. Sur le marché national, la baisse est de 16 %, et le revenu total est de 2,6 milliards d'euros. Seule, l'activité infrastructure - qui ne représente que 13% de l'activité globale - augmente de 14,7 %. En revanche, les exportations de matériel roulant et d'équipement de signalisation ont connu une très forte croissance avec des hausses respectives de 60 % à 914,5 millions d'euros, et de 75 % à 215,2 millions. "À l'export, 2013 pourrait refléter les prémices d'un changement dans la stratégie des industriels du ferroviaire qui développent avec succès leurs activités au-delà des frontières européennes", se réjouit la fédération, qui représente plus de 200 entreprises couvrant l'ensemble des activités de l'industrie ferroviaire. En revanche, "concernant le marché national, la FIF réaffirme ses inquiétudes sur l'absence de visibilité pour l'ensemble de la filière ferroviaire. Si pour l'infrastructure, les perspectives d'activité sont stables pour les quelques années à venir (achèvement d'ici 2016 des quatre tronçons de LGV et régénération du réseau), il en va tout autrement pour le matériel roulant et la signalisation". La FIF regrette que "les dossiers essentiels soient quasiment tous au point mort à l'exception du métro lié aux commandes de la RATP et du Grand Paris mais à un horizon plus lointain".