Le troisième confinement a maintenu la SNCF dans le rouge au premier semestre. Cependant, la bonne tenue des activités logistiques a permis de réduire de deux tiers la perte des 780 millions d’euros.
Le PDG de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, confirme les performances contrastées avec "de mauvaises nouvelles côté Voyages mais de bonnes nouvelles côté logistique". Le chiffre d’affaires en recul de 10 % par rapport à son niveau du premier trimestre 2019 avant la pandémie a rebondi avec une hausse de 13,5 % sur un an, soit 16,1 milliards d’euros.
L’activité de logistique et de transport de marchandises a enregistré une croissance soutenue sur les six premiers mois de l’année, le logisticien Geodis faisant même 20 % de mieux qu’au premier trimestre 2019. Pour Jean-Pierre Farandou, c’est grâce à cette croissance que "la perte a été divisée par trois" par rapport aux 2,4 milliards du premier semestre 2020.
En revanche, les activités voyageurs longues distances, ne représentant plus que 12 % de l’activité globale, ont été fortement affectées par les mesures sanitaires. Sur le semestre, la fréquentation des TGV reste en retard de 50 % par rapport à celle de 2019 malgré une hausse de 9,4 % par rapport à la même période de 2020.
La SNCF enregistre une hausse modeste de son chiffre d’affaires à 2 % en baisse de 57 % par rapport à son niveau de 2019. La "marge opérationnelle", indicateur proche de l’Ebitda (excédent brut d’exploitation) dont la SNCF tire habituellement ses bénéfices, est négative à hauteur de 772 millions d’euros pour les TGV.
Objectifs confirmés
La direction, qui évalue l’impact de la crise sanitaire à 2,9 milliards d’euros sur le chiffre d’affaires et 2,6 milliards sur la marge opérationnelle, dont 80 % concernent la grande vitesse, lance un nouveau plan d’économies pour limiter les dégâts.
Ainsi, 1,3 milliard d’euros seront dégagés sur l’année (dont 830 millions sur le premier semestre) ajoutés aux 2,5 milliards économisés l’an dernier. "On n’oublie pas qu’il y a le plan de relance qui a fait du bien", avec 4,7 milliards d’euros apportés au réseau, au fret et aux trains de nuit, rappelle le PDG.
Toutefois, malgré les incertitudes sur l’évolution de la crise sanitaire, le PDG considère que la SNCF n’a plus besoin de l’aide de l’État et confirme son objectif fixé par la réforme ferroviaire de 2018, d’un cash-flow libre à l’équilibre pour l’ensemble du groupe en 2022.
La direction se félicite aussi du bon accueil de sa nouvelle grille tarifaire destinée aux passagers grands lignes en France et part à la reconquête des clients de loisirs et professionnels.
L’activité de logistique et de transport de marchandises a enregistré une croissance soutenue sur les six premiers mois de l’année, le logisticien Geodis faisant même 20 % de mieux qu’au premier trimestre 2019. Pour Jean-Pierre Farandou, c’est grâce à cette croissance que "la perte a été divisée par trois" par rapport aux 2,4 milliards du premier semestre 2020.
En revanche, les activités voyageurs longues distances, ne représentant plus que 12 % de l’activité globale, ont été fortement affectées par les mesures sanitaires. Sur le semestre, la fréquentation des TGV reste en retard de 50 % par rapport à celle de 2019 malgré une hausse de 9,4 % par rapport à la même période de 2020.
La SNCF enregistre une hausse modeste de son chiffre d’affaires à 2 % en baisse de 57 % par rapport à son niveau de 2019. La "marge opérationnelle", indicateur proche de l’Ebitda (excédent brut d’exploitation) dont la SNCF tire habituellement ses bénéfices, est négative à hauteur de 772 millions d’euros pour les TGV.
Objectifs confirmés
La direction, qui évalue l’impact de la crise sanitaire à 2,9 milliards d’euros sur le chiffre d’affaires et 2,6 milliards sur la marge opérationnelle, dont 80 % concernent la grande vitesse, lance un nouveau plan d’économies pour limiter les dégâts.
Ainsi, 1,3 milliard d’euros seront dégagés sur l’année (dont 830 millions sur le premier semestre) ajoutés aux 2,5 milliards économisés l’an dernier. "On n’oublie pas qu’il y a le plan de relance qui a fait du bien", avec 4,7 milliards d’euros apportés au réseau, au fret et aux trains de nuit, rappelle le PDG.
Toutefois, malgré les incertitudes sur l’évolution de la crise sanitaire, le PDG considère que la SNCF n’a plus besoin de l’aide de l’État et confirme son objectif fixé par la réforme ferroviaire de 2018, d’un cash-flow libre à l’équilibre pour l’ensemble du groupe en 2022.
La direction se félicite aussi du bon accueil de sa nouvelle grille tarifaire destinée aux passagers grands lignes en France et part à la reconquête des clients de loisirs et professionnels.