Après deux années difficiles, la SNCF renoue avec les bénéfices suite à un rebond assez spectaculaire du trafic ferroviaire et au dynamisme du fret et de la logistique en 2022.
Le bénéfice net de la SNCF devrait atteindre 2,2 milliards d'euros en 2022, dopé par le retour des passagers depuis le printemps. La direction de la compagnie ferroviaire n'a ni confirmé ni infirmé ce chiffre publié par "Le Parisien", rappelant que les résultats consolidés du groupe seront publiés fin février. Bercy s'est également refusé à tout commentaire.
Le résultat ne tient pas compte du produit de cession du loueur de locomotives Akiem, dont la SNCF détenait 50 %, selon le quotidien. La direction avait indiqué début décembre que ce désinvestissement devrait contribuer "à hauteur de 0,8 milliard d'euros au désendettement du groupe".
Le transporteur ferroviaire avait perdu 801 millions d'euros en 2019 après la grève sur les retraites et 3 milliards en 2020 en raison de la pandémie de Covid-19. Son bénéfice net a atteint 890 millions d'euros en 2021 grâce à une cession, sans laquelle le groupe public aurait perdu 185 millions.
Un résultat financier historique obtenu "dans la douleur"
Le rebond a été assez spectaculaire cette année : le bénéfice net a atteint 928 millions d'euros au premier semestre 2022, avec un chiffre d'affaires record bénéficiant du rebond du trafic ferroviaire et du dynamisme de la logistique, selon des résultats publiés en juillet. Et le second semestre s'est avéré particulièrement positif pour les voyageurs.
"Ce résultat financier historique a été obtenu "dans la douleur" de conditions de travail toujours plus dégradées pour le personnel de la production, alors oui, plus que jamais, cet argent est bien celui des cheminot-e-s", a déclaré le 28 décembre le syndicat SUD-Rail, commentant l'article paru dans "Le Parisien".
Confrontée à des mouvements engagés par plusieurs catégories de personnels, la SNCF vient notamment d'éviter une nouvelle grève des contrôleurs pendant le week-end du Nouvel An, après un week-end de Noël perturbé, grâce à un accord prévoyant une hausse des primes, des embauches et une meilleure reconnaissance du métier.
Le résultat ne tient pas compte du produit de cession du loueur de locomotives Akiem, dont la SNCF détenait 50 %, selon le quotidien. La direction avait indiqué début décembre que ce désinvestissement devrait contribuer "à hauteur de 0,8 milliard d'euros au désendettement du groupe".
Le transporteur ferroviaire avait perdu 801 millions d'euros en 2019 après la grève sur les retraites et 3 milliards en 2020 en raison de la pandémie de Covid-19. Son bénéfice net a atteint 890 millions d'euros en 2021 grâce à une cession, sans laquelle le groupe public aurait perdu 185 millions.
Un résultat financier historique obtenu "dans la douleur"
Le rebond a été assez spectaculaire cette année : le bénéfice net a atteint 928 millions d'euros au premier semestre 2022, avec un chiffre d'affaires record bénéficiant du rebond du trafic ferroviaire et du dynamisme de la logistique, selon des résultats publiés en juillet. Et le second semestre s'est avéré particulièrement positif pour les voyageurs.
"Ce résultat financier historique a été obtenu "dans la douleur" de conditions de travail toujours plus dégradées pour le personnel de la production, alors oui, plus que jamais, cet argent est bien celui des cheminot-e-s", a déclaré le 28 décembre le syndicat SUD-Rail, commentant l'article paru dans "Le Parisien".
Confrontée à des mouvements engagés par plusieurs catégories de personnels, la SNCF vient notamment d'éviter une nouvelle grève des contrôleurs pendant le week-end du Nouvel An, après un week-end de Noël perturbé, grâce à un accord prévoyant une hausse des primes, des embauches et une meilleure reconnaissance du métier.