La ministre chargée des Transports, Élisabeth Borne, inaugurait le 6 novembre une nouvelle autoroute ferroviaire entre Calais et Orbassano, près de Turin (Italie). Opérée par Viia (groupe SNCF), cette liaison permet le transport de tous types de remorques sur 1.150 km à raison de trois allers-retours par semaine, soit environ 31.000 camions en moins sur les routes par an.
Calais-Turin en moins de vingt heures, trois fois par semaine. C’est la promesse de la nouvelle autoroute ferroviaire, inaugurée le 6 novembre à Calais, qui permet le transport de remorques non accompagnées entre le port du Pas-de-Calais et Orbassano, près de Turin, soit 1.150 km. Ce service supporte tous types de remorques (frigo, vrac, grande hauteur, matières dangereuses…) et pourra également transporter des conteneurs seuls à partir de janvier 2019.
Deux ans après avoir ouvert la plus longue autoroute ferroviaire européenne entre Calais et Le Boulou (Pyrénées-Orientales), à la frontière franco-espagnole, Viia étoffe donc son réseau. Jusqu’à huit trains par jour circulent sur chacune de ses lignes, entre Aiton, près de Chambéry (Savoie) et Orbassano, Bettembourg (Luxembourg) et Le Boulou, et entre Calais et Le Boulou.
Le trafic existant avec Le Boulou permet notamment aux chargeurs de relier les sites industriels automobiles de Ford et Nissan en Espagne et au Royaume-Uni. La liaison est aussi privilégiée pour le transport de fruits et légumes du Sud de l’Europe vers les supermarchés du Nord, dont le britannique Tesco. "65 % des remorques qui viennent d’Espagne poursuivent vers la Grande-Bretagne, 25 % vers les Hauts-de-France et la Belgique et 15 % vers la Scandinavie et le port de Göteborg, via les ports belges, ce que nous n’avions pas identifié dans nos études préalables", explique Daniel Lebreton, directeur commercial de Viia. À partir du terminal intermodal du port de Calais, Viia propose des connexions vers la Grande-Bretagne grâce à un partenariat privilégié, mais non exclusif, avec P&O.
Deux ans après avoir ouvert la plus longue autoroute ferroviaire européenne entre Calais et Le Boulou (Pyrénées-Orientales), à la frontière franco-espagnole, Viia étoffe donc son réseau. Jusqu’à huit trains par jour circulent sur chacune de ses lignes, entre Aiton, près de Chambéry (Savoie) et Orbassano, Bettembourg (Luxembourg) et Le Boulou, et entre Calais et Le Boulou.
Le trafic existant avec Le Boulou permet notamment aux chargeurs de relier les sites industriels automobiles de Ford et Nissan en Espagne et au Royaume-Uni. La liaison est aussi privilégiée pour le transport de fruits et légumes du Sud de l’Europe vers les supermarchés du Nord, dont le britannique Tesco. "65 % des remorques qui viennent d’Espagne poursuivent vers la Grande-Bretagne, 25 % vers les Hauts-de-France et la Belgique et 15 % vers la Scandinavie et le port de Göteborg, via les ports belges, ce que nous n’avions pas identifié dans nos études préalables", explique Daniel Lebreton, directeur commercial de Viia. À partir du terminal intermodal du port de Calais, Viia propose des connexions vers la Grande-Bretagne grâce à un partenariat privilégié, mais non exclusif, avec P&O.