Le groupe ferroviaire français a vendu sa filiale de location de wagons Ermewa. Une opération qui permet de réduire la dette du groupe de plus de 3 milliards d’euros.
La SNCF a finalisé la vente de sa filiale de location de wagons Ermewa à un consortium associant à parité la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) et la société allemande de gestion d'actifs DWS.
"Cette opération se traduit par un désendettement net d'environ 3,2 milliards d'euros pour le groupe SNCF", a relevé son PDG, Jean-Pierre Farandou. Cette somme correspond au prix de cession, non communiqué, et à la reprise de la dette d'Ermewa par ses nouveaux propriétaires, a-t-il précisé.
"Ermewa, qui demeure un important partenaire commercial de SNCF, bénéficiera du soutien de partenaires de long terme, à même d'assurer la pérennité de l'activité de la société", a souligné le dirigeant.
"Maintien de la trajectoire financière"
La cession du loueur aux 100.000 wagons – dont ceux du "train des primeurs" Perpignan-Rungis, relancé le 22 octobre 2021 – "contribuera à atteindre l'objectif de maintien de la trajectoire financière du groupe SNCF", fixée avec l'État lors de la réforme ferroviaire de 2018, a précisé Jean-Pierre Farandou.
La SNCF attendait à l'origine environ 2,5 milliards d'euros. La CDPQ est bien connue de la SNCF, puisqu'elle est coactionnaire de sa filiale de transports publics Keolis et de la compagnie transmanche Eurostar. Elle est aussi le premier actionnaire d'Alstom. DWS – filiale de la Deutsche Bank – est de son côté copropriétaire avec la SNCF du loueur de locomotives Akiem.
Ermewa – à l'origine une entreprise suisse dont la SNCF a pris 100 % du capital en 2010 – est présenté sur son site Internet comme "un leader européen de la location de wagons industriels", et le numéro un mondial de la location de conteneurs-citernes.
L'entreprise basée à Paris emploie 1.200 personnes. Elle a dégagé en 2020 une marge opérationnelle de 271 millions d'euros sur un chiffre d'affaires de 489 millions, selon la SNCF.
"Cette opération se traduit par un désendettement net d'environ 3,2 milliards d'euros pour le groupe SNCF", a relevé son PDG, Jean-Pierre Farandou. Cette somme correspond au prix de cession, non communiqué, et à la reprise de la dette d'Ermewa par ses nouveaux propriétaires, a-t-il précisé.
"Ermewa, qui demeure un important partenaire commercial de SNCF, bénéficiera du soutien de partenaires de long terme, à même d'assurer la pérennité de l'activité de la société", a souligné le dirigeant.
"Maintien de la trajectoire financière"
La cession du loueur aux 100.000 wagons – dont ceux du "train des primeurs" Perpignan-Rungis, relancé le 22 octobre 2021 – "contribuera à atteindre l'objectif de maintien de la trajectoire financière du groupe SNCF", fixée avec l'État lors de la réforme ferroviaire de 2018, a précisé Jean-Pierre Farandou.
La SNCF attendait à l'origine environ 2,5 milliards d'euros. La CDPQ est bien connue de la SNCF, puisqu'elle est coactionnaire de sa filiale de transports publics Keolis et de la compagnie transmanche Eurostar. Elle est aussi le premier actionnaire d'Alstom. DWS – filiale de la Deutsche Bank – est de son côté copropriétaire avec la SNCF du loueur de locomotives Akiem.
Ermewa – à l'origine une entreprise suisse dont la SNCF a pris 100 % du capital en 2010 – est présenté sur son site Internet comme "un leader européen de la location de wagons industriels", et le numéro un mondial de la location de conteneurs-citernes.
L'entreprise basée à Paris emploie 1.200 personnes. Elle a dégagé en 2020 une marge opérationnelle de 271 millions d'euros sur un chiffre d'affaires de 489 millions, selon la SNCF.
