Les entreprises et opérateurs de fret ferroviaire demandent un soutien financier plus important à l’État. Lors de la manifestation annuelle d’Objectif OFP, ces acteurs ont estimé que compenser la hausse des coûts énergétiques est une priorité, selon eux, avec l’augmentation des investissements dans le réseau ferré national.
Entre 2020 et 2021, la part modale du rail est passée de 9,6 % à 10,7 % dans le transport de marchandises en France. Une augmentation qui a été confirmée par l’Autorité de régulation des transports et SNCF Réseau, gestionnaire du réseau ferré national, lors de la 12e Journée du fret ferroviaire d’Objectif OFP, le 23 novembre à Paris. La tendance, qui semble se confirmer cette année selon les participants à l’événement, est en ligne avec le doublement de la part modale du rail d’ici 2030.
Un cap fixé et et inscrit dans la loi Climat & Résilience d’août 2021 et dans la Stratégie nationale du fret ferroviaire, publiée en septembre 2021. Pour Jacques Chauvineau, président d’Objectif OFP, qui rassemble les opérateurs ferroviaires de proximité en France, "la progression du fret ferroviaire reste fragile en raison de nombreuses incertitudes".
Plafonner le prix du mégawatheure
Pour lever ces incertitudes, les entreprises de fret ferroviaire et les OFP ont réclamé à l’État "de bénéficier, à très court terme, d’un dispositif permettant d’absorber l’envolée de leurs coûts énergétiques". Selon Raphaël Doutrebente président d’Europorte, "le prix du mégawatheure pour la traction ferroviaire devrait être plafonné à 180 euros, alors que SNCF Réseau prévoit de le vendre à 450 euros en 2023. Sans cette mesure et le maintien des aides publiques au mode au-delà de 2024, l’objectif de doublement est mort".
L’investissement dans le réseau ferré national est la deuxième incertitude évoquée par les entreprises ferroviaires et les OFP. Actuellement, 2,8 milliards d’euros par an sont consacrés à sa rénovation et à sa modernisation. Pour atteindre le doublement de la part modale du fret ferroviaire, l’Alliance 4F, rassemblant les acteurs de la filière, estime que ce montant devrait être porté à 3,5 milliards par an.
Une autre attente concerne la hiérarchisation des projets et des travaux. Pour Franck Tuffereau, intervenant au nom de l’Alliance 4F, les priorités concernent "la mise au gabarit P400 de plusieurs tunnels du réseau, la rénovation des terminaux combinés rail-route existants et la création de nouveaux ainsi que la fourniture de sillons fiables et de qualité de bout en bout".
Un cap fixé et et inscrit dans la loi Climat & Résilience d’août 2021 et dans la Stratégie nationale du fret ferroviaire, publiée en septembre 2021. Pour Jacques Chauvineau, président d’Objectif OFP, qui rassemble les opérateurs ferroviaires de proximité en France, "la progression du fret ferroviaire reste fragile en raison de nombreuses incertitudes".
Plafonner le prix du mégawatheure
Pour lever ces incertitudes, les entreprises de fret ferroviaire et les OFP ont réclamé à l’État "de bénéficier, à très court terme, d’un dispositif permettant d’absorber l’envolée de leurs coûts énergétiques". Selon Raphaël Doutrebente président d’Europorte, "le prix du mégawatheure pour la traction ferroviaire devrait être plafonné à 180 euros, alors que SNCF Réseau prévoit de le vendre à 450 euros en 2023. Sans cette mesure et le maintien des aides publiques au mode au-delà de 2024, l’objectif de doublement est mort".
L’investissement dans le réseau ferré national est la deuxième incertitude évoquée par les entreprises ferroviaires et les OFP. Actuellement, 2,8 milliards d’euros par an sont consacrés à sa rénovation et à sa modernisation. Pour atteindre le doublement de la part modale du fret ferroviaire, l’Alliance 4F, rassemblant les acteurs de la filière, estime que ce montant devrait être porté à 3,5 milliards par an.
Une autre attente concerne la hiérarchisation des projets et des travaux. Pour Franck Tuffereau, intervenant au nom de l’Alliance 4F, les priorités concernent "la mise au gabarit P400 de plusieurs tunnels du réseau, la rénovation des terminaux combinés rail-route existants et la création de nouveaux ainsi que la fourniture de sillons fiables et de qualité de bout en bout".