Exploitée en TER par la région depuis 2007, la ligne à voie unique et métrique entre Nice et Digne-les-Bains (151 km) créée en 1911 est propriété (infrastructure et gares) de l’institution régionale depuis janvier 2022.
À la dernière assemblée régionale de Provence-Alpes-Côte d'Azur en juin, l’institution, responsable du réseau TER, a dévoilé son plan de modernisation d’un coût de 100 millions d'euros. Un nouveau centre maintenance à Nice et l’acquisition de nouvelle rames innovantes absorbent à eux deux plus de 80 % de l'investissement.
L'objectif est de multiplier par deux la fréquentation de cette ligne dès 2025-2026. Il s'agira notamment un service cadencé à 20 minutes en heures de pointe et à 40 minutes le reste du temps sur la section péri-urbaine Nice-Plan-du-Var (12 km) pour porter sa fréquentation à plus de 3.500 voyageurs par jour, contre 1.500 actuellement. Le renforcement de la desserte des vallées des Alpes du Sud est également envisagé. Parmi les investissements importants figure la construction pour un coût de 28 millions d'euros d'un nouveau centre de maintenance des rames sur un terrain de 1,4 ha à Nice Lingostière, dans la plaine du Var.
Trois ans de travaux
Ce site dont la livraison est annoncée pour dans trois ans est conçu pour assurer l’entretien et le remisage des rames, dont les futures dites bi-mode. Il nécessitera la construction d’un vaste bâtiment atelier de 4.800 m² offrant quatre voies de maintenance dont deux sur fosse avec passerelles, des ateliers spécialisés, des bureaux et vestiaires pour les équipes d‘entretien et l’accueil du futur poste de commande de l’ensemble de la ligne.
La construction affichera le label Bâtiment durables méditerranéens (BDM) en développant l’utilisation de la géothermie pour le chauffage et la climatisation, un traitement paysager de ses abords, l’utilisation de bois et de matériaux biosourcés dans sa construction et l’installation de panneaux photovoltaïques en toiture. À l’extérieur, un faisceau de six voies permettra le remisage des trains. La région a validé la commande de huit nouvelles rames hybrides (diesel-batteries) pour voies métriques, soit un budget 56 millions d'euros ou 7 millions l’unité.
Connexion avec la ligne Nice-Marseille
Des constructeurs sont candidats, dont des industriels helvétiques, car la Suisse a maintenu l’exploitation de nombre de réseaux à voie métrique. D’autres travaux sont programmés, notamment cet automne la réhabilitation de gares sur la section haute de la ligne (Puget-Théniers, Entrevaux, Annot, Thorame-Haute, Saint-André-les-Alpes et Digne-les-Bains) pour 2,5 millions d'euros. Est également très attendue la réouverture du tunnel de Moriez pour 5 millions. C’est un élément essentiel pour la remise en exploitation de la section entre Saint-André-les-Alpes et Digne-les-Bains.
Enfin la mise en place d’une nouvelle signalisation ferroviaire pour un coût de 7,2 millions d'euros améliorera la fréquence des rames car leur croisement n’est possible qu’au niveau des gares sur cette ligne à voie unique. Rénovée, cette dernière va pouvoir ainsi assumer son utilité dans la desserte ferroviaire d’une zone de moyenne montagne et permettre une correspondance avec la future Ligne nouvelle Nice-Marseille.
L'objectif est de multiplier par deux la fréquentation de cette ligne dès 2025-2026. Il s'agira notamment un service cadencé à 20 minutes en heures de pointe et à 40 minutes le reste du temps sur la section péri-urbaine Nice-Plan-du-Var (12 km) pour porter sa fréquentation à plus de 3.500 voyageurs par jour, contre 1.500 actuellement. Le renforcement de la desserte des vallées des Alpes du Sud est également envisagé. Parmi les investissements importants figure la construction pour un coût de 28 millions d'euros d'un nouveau centre de maintenance des rames sur un terrain de 1,4 ha à Nice Lingostière, dans la plaine du Var.
Trois ans de travaux
Ce site dont la livraison est annoncée pour dans trois ans est conçu pour assurer l’entretien et le remisage des rames, dont les futures dites bi-mode. Il nécessitera la construction d’un vaste bâtiment atelier de 4.800 m² offrant quatre voies de maintenance dont deux sur fosse avec passerelles, des ateliers spécialisés, des bureaux et vestiaires pour les équipes d‘entretien et l’accueil du futur poste de commande de l’ensemble de la ligne.
La construction affichera le label Bâtiment durables méditerranéens (BDM) en développant l’utilisation de la géothermie pour le chauffage et la climatisation, un traitement paysager de ses abords, l’utilisation de bois et de matériaux biosourcés dans sa construction et l’installation de panneaux photovoltaïques en toiture. À l’extérieur, un faisceau de six voies permettra le remisage des trains. La région a validé la commande de huit nouvelles rames hybrides (diesel-batteries) pour voies métriques, soit un budget 56 millions d'euros ou 7 millions l’unité.
Connexion avec la ligne Nice-Marseille
Des constructeurs sont candidats, dont des industriels helvétiques, car la Suisse a maintenu l’exploitation de nombre de réseaux à voie métrique. D’autres travaux sont programmés, notamment cet automne la réhabilitation de gares sur la section haute de la ligne (Puget-Théniers, Entrevaux, Annot, Thorame-Haute, Saint-André-les-Alpes et Digne-les-Bains) pour 2,5 millions d'euros. Est également très attendue la réouverture du tunnel de Moriez pour 5 millions. C’est un élément essentiel pour la remise en exploitation de la section entre Saint-André-les-Alpes et Digne-les-Bains.
Enfin la mise en place d’une nouvelle signalisation ferroviaire pour un coût de 7,2 millions d'euros améliorera la fréquence des rames car leur croisement n’est possible qu’au niveau des gares sur cette ligne à voie unique. Rénovée, cette dernière va pouvoir ainsi assumer son utilité dans la desserte ferroviaire d’une zone de moyenne montagne et permettre une correspondance avec la future Ligne nouvelle Nice-Marseille.