Le groupe Getlink, exploitant du tunnel sous la Manche, a publié un chiffre d'affaires en baisse de 11,5 % au troisième trimestre 2021. Sa filiale Eurotunnel envisage jusqu’à 250 départs volontaires pour réduire sa masse salariale.
Le chiffre d'affaires de Getlink au troisième trimestre 2021 a atteint 223,1 millions d'euros, soit un repli de 11,5 %. À taux de change constant, il est en baisse de 13,4 %. "Le groupe a fait face au durcissement des restrictions sanitaires contrairement à la même époque l'année dernière", a déploré le directeur général, Yann Leriche.
Le trafic des navettes ferroviaires entre la France et l'Angleterre a reculé de 39 % pour le transport de voitures, et de 7 % pour les camions. Mais Eurotunnel (le tunnel proprement dit, avec les navettes) a gagné des parts de marché, revendiquant 71 % des passages de voitures à travers le pas de Calais.
Le trafic des trains à grande vitesse Eurostar a légèrement repris (+ 30 %, en partant de très bas), tandis que celui des trains de marchandises passant dans le tunnel est resté stable (- 1 %). Le chiffre d'affaires d'Europorte, la compagnie de fret ferroviaire du groupe, est également stable. Sur les neuf premiers mois de l'année, le chiffre d'affaires de Getlink est en baisse de 11,6 % à 549,3 millions d'euros.
123 millions d'euros de pertes au premier semestre
Getlink a perdu 123 millions d'euros rien que sur le premier semestre, sur un chiffre d'affaires de 326 millions. La perte nette avait déjà atteint l'an dernier 113 millions d'euros sur un chiffre d'affaires de 816 millions.
Dans ce contexte perturbé, Eurotunnel, la filiale de Getlink qui gère le tunnel sous la Manche, qui compte actuellement 2.600 employés, envisage entre 200 et 250 départs volontaires dans le cadre d'une rupture conventionnelle collective, a selon une porte-parole du groupe. "On entre en discussions pour faire une rupture conventionnelle collective [...]. Le dispositif permet à des gens de partir sur la base du volontariat, à partir du moment où il y a un accord avec les organisations syndicales", a-t-elle expliqué.
La procédure concernerait entre 200 et 250 départs, aux trois quarts du côté français, a-t-elle précisé, notant que "les chiffres exacts ne sont pas encore connus" et qu'"on ne parle pas encore en termes de postes supprimés". "C'est à construire avec les syndicats", a insisté la porte-parole, ajoutant qu'Eurotunnel "a une pyramide des âges qui permet d'envisager des départs anticipés".
La réduction espérée de la masse salariale doit selon elle permettre de "consolider la performance" du groupe.
Le trafic des navettes ferroviaires entre la France et l'Angleterre a reculé de 39 % pour le transport de voitures, et de 7 % pour les camions. Mais Eurotunnel (le tunnel proprement dit, avec les navettes) a gagné des parts de marché, revendiquant 71 % des passages de voitures à travers le pas de Calais.
Le trafic des trains à grande vitesse Eurostar a légèrement repris (+ 30 %, en partant de très bas), tandis que celui des trains de marchandises passant dans le tunnel est resté stable (- 1 %). Le chiffre d'affaires d'Europorte, la compagnie de fret ferroviaire du groupe, est également stable. Sur les neuf premiers mois de l'année, le chiffre d'affaires de Getlink est en baisse de 11,6 % à 549,3 millions d'euros.
123 millions d'euros de pertes au premier semestre
Getlink a perdu 123 millions d'euros rien que sur le premier semestre, sur un chiffre d'affaires de 326 millions. La perte nette avait déjà atteint l'an dernier 113 millions d'euros sur un chiffre d'affaires de 816 millions.
Dans ce contexte perturbé, Eurotunnel, la filiale de Getlink qui gère le tunnel sous la Manche, qui compte actuellement 2.600 employés, envisage entre 200 et 250 départs volontaires dans le cadre d'une rupture conventionnelle collective, a selon une porte-parole du groupe. "On entre en discussions pour faire une rupture conventionnelle collective [...]. Le dispositif permet à des gens de partir sur la base du volontariat, à partir du moment où il y a un accord avec les organisations syndicales", a-t-elle expliqué.
La procédure concernerait entre 200 et 250 départs, aux trois quarts du côté français, a-t-elle précisé, notant que "les chiffres exacts ne sont pas encore connus" et qu'"on ne parle pas encore en termes de postes supprimés". "C'est à construire avec les syndicats", a insisté la porte-parole, ajoutant qu'Eurotunnel "a une pyramide des âges qui permet d'envisager des départs anticipés".
La réduction espérée de la masse salariale doit selon elle permettre de "consolider la performance" du groupe.
