La bourse ferroviaire alsacienne a trouvé son public. Plus de 130 personnes ont participé à sa récente édition 2018.
Les participants de l'édition 2018 de la bourse ferroviaire alsacienne représentaient les chargeurs, les entreprises ferroviaires, les transporteurs, les logisticiens et les prestataires de matériels. Parmi les conférences qui ont jalonné la journée à Strasbourg, celle consacrée à la "Nouvelle Route de la soie" a donné l’occasion à DHL Freight de présenter son service qui dessert 15 destinations en Europe et 16 en Chine, selon une cadence de 15 départs hebdomadaires depuis la Chine et 5 à 10 depuis l’Europe, pour un temps de trajet de 25 à 27 jours.
Hub de la Route de la soie ?
La rencontre a permis de souligner à nouveau l’enjeu et le potentiel pour Strasbourg de devenir la porte d’entrée (ou de sortie) de cette route en France, en alternative plus proche que l’actuelle Duisbourg, en Allemagne. La ville alsacienne se situe au croisement de quatre corridors européens multimodaux et de deux ferroviaires. Mais elle a besoin que les connexions ferroviaires s’améliorent au passage de la frontière franco-allemande. Le Port autonome de Strasbourg demande également une modification de la classification des lignes transfrontalières Lauterbourg-Woerth et Hausbergen (nord de Strasbourg)-Woerth afin qu’elles puissent transporter des trains de conteneurs, et il projette d’aménager un accès ferroviaire direct entre son propre réseau ferré et l’Allemagne.
Sans véritable surprise, de nombreux participants ont relevé les difficultés qu’ils rencontrent dans le recours au fret ferroviaire, exacerbées par les dernières grèves et l’augmentation des péages. Les professionnels ont réclamé un plan de relance global, qui puisse englober notamment un accès garanti au réseau pour le fret, le soutien à la rénovation des installations terminales embranchées (ITE) et bien sûr l’accélération des investissements dans le réseau.
Hub de la Route de la soie ?
La rencontre a permis de souligner à nouveau l’enjeu et le potentiel pour Strasbourg de devenir la porte d’entrée (ou de sortie) de cette route en France, en alternative plus proche que l’actuelle Duisbourg, en Allemagne. La ville alsacienne se situe au croisement de quatre corridors européens multimodaux et de deux ferroviaires. Mais elle a besoin que les connexions ferroviaires s’améliorent au passage de la frontière franco-allemande. Le Port autonome de Strasbourg demande également une modification de la classification des lignes transfrontalières Lauterbourg-Woerth et Hausbergen (nord de Strasbourg)-Woerth afin qu’elles puissent transporter des trains de conteneurs, et il projette d’aménager un accès ferroviaire direct entre son propre réseau ferré et l’Allemagne.
Sans véritable surprise, de nombreux participants ont relevé les difficultés qu’ils rencontrent dans le recours au fret ferroviaire, exacerbées par les dernières grèves et l’augmentation des péages. Les professionnels ont réclamé un plan de relance global, qui puisse englober notamment un accès garanti au réseau pour le fret, le soutien à la rénovation des installations terminales embranchées (ITE) et bien sûr l’accélération des investissements dans le réseau.