À l’issue de son plan social, ECR, filiale française du groupe DB Cargo, prévoit un retour à l’équilibre en 2018. La restructuration associée se traduira en 2017 par une baisse de son chiffre d’affaires de 182 à 160 millions d’euros. Ses participations dans OFP Atlantique et Sud-Ouest sont appelées à évoluer.
Après une perte d’exploitation cumulée de 63 millions d’euros ces trois derniers exercices, Gottfried Eymer nommé en juillet à la tête d’ECR a présenté le 8 décembre un plan social d’ampleur. "Il consiste à faire évoluer le fonctionnement et le plan de transport de l’entreprise", indique-t-il. D’un rayonnement national, ECR se concentrera autour de trois corridors – Méditerranée, Atlantique et Nord – "en se focalisant sur les trafics rentables et durables". Les ressources humaines et matérielles seront réaffectées en conséquence avec la fermeture de sept agences, la relocalisation de celles de Valenciennes à Lille, pour se rapprocher de son client T3M, et de Rouen à Alizay. Sur un effectif de 1.150 salariés, 300 postes seront supprimés d’ici fin juin, dont 150 conducteurs, 70 agents de maintenance et 80 personnels à son siège parisien. À cause de la perte de trafics céréaliers et métallurgiques, notamment de Vallourec, deux régions seront particulièrement touchées : la Bretagne et l'Alsace.
S’adapter à l’environnement
Avec la perte de trafics, Gottfried Eymer évoque d’autres raisons pour justifier cette restructuration. À commencer par l’attribution des capacités sur le réseau ferré national. "ECR commande 94.000 sillons par an. Le taux de réponse de SNCF Réseau est de 85 % mais seuls 30 % des sillons sont exploitables. Le reste fait l’objet de trous de régime, de non-continuité… qui désorganisent nos plannings et ceux de nos clients". Un environnement jugé "intenable", à l’origine de pertes et charges supplémentaires : "La densification de nos ressources permettra de faire face à cette situation". Hausse des péages de 4,6 % par an en moyenne sur les dix prochaines années, nouvelles règles imposées par SNCF Réseau sources de coûts et concurrence accrue de la route sont également évoquées.
Quid des OFP Atlantique et Sud-Ouest ?
En vue de reclassements, "des discussions sont en cours avec des entreprises ferroviaires et OF". SNCF Mobilités à la recherche de conducteurs pour ses TER est cité à hauteur de 120 conducteurs ainsi que Colas Rail, principal opérateur en Bretagne. "Si l’accord de méthode est validé par les partenaires sociaux, les premiers transferts pourraient intervenir début 2017", selon Gottfried Eymer.
S’adapter à l’environnement
Avec la perte de trafics, Gottfried Eymer évoque d’autres raisons pour justifier cette restructuration. À commencer par l’attribution des capacités sur le réseau ferré national. "ECR commande 94.000 sillons par an. Le taux de réponse de SNCF Réseau est de 85 % mais seuls 30 % des sillons sont exploitables. Le reste fait l’objet de trous de régime, de non-continuité… qui désorganisent nos plannings et ceux de nos clients". Un environnement jugé "intenable", à l’origine de pertes et charges supplémentaires : "La densification de nos ressources permettra de faire face à cette situation". Hausse des péages de 4,6 % par an en moyenne sur les dix prochaines années, nouvelles règles imposées par SNCF Réseau sources de coûts et concurrence accrue de la route sont également évoquées.
Quid des OFP Atlantique et Sud-Ouest ?
En vue de reclassements, "des discussions sont en cours avec des entreprises ferroviaires et OF". SNCF Mobilités à la recherche de conducteurs pour ses TER est cité à hauteur de 120 conducteurs ainsi que Colas Rail, principal opérateur en Bretagne. "Si l’accord de méthode est validé par les partenaires sociaux, les premiers transferts pourraient intervenir début 2017", selon Gottfried Eymer.