Portées d'un côté par le port de Calais et VIIA et de l'autre par CargoBeamer et DCB International, deux autoroutes ferroviaires sont annoncées d'ici 2016 dans le Calaisis. Appelés à desservir le sud, l'est et le centre de l'Europe, ces services ciblent les trafics routiers transmanche non accompagnés.
Le port de Calais projette de lancer une autoroute ferroviaire à partir de la technologie Modalohr.
L'établissement lauréat de la 4e nuit du shortsea bénéficiera dans cette entreprise du concours de VIIA, filiale du groupe SNCF Geodis. Prolongement de l'actuelle liaison Le Boulou-Bettembourg, le service proposera d'ici fin 2015-début 2016 deux allers-retours quotidiens en ciblant les trafics non accompagnés avec un objectif de 45.000 UTI sous trois ans.
L'aménagement du terminal sur le port de Calais représente un investissement de 7,2 millions d'euros, dont 20 % sont financés par l'Union européenne dans le cadre du RTE-T. Quant aux 105 wagons Modalohr affectés au futur service, ils ont été commandés par VIIA à Lohr Industries pour 39 millions d'euros et sont en cours de livraison.
La société allemande CargoBeamer, à l'origine d'un système de manutention latérale pour trains combinés rail-route, porte elle aussi un projet d'autoroute ferroviaire à Calais. L'aménagement de son terminal est prévu d'ici début 2016 sur le futur site multimodal Calais Premier, développé par DCB International.
Concurrents à la technologie Modalohr, les wagons utilisés par CargoBeamer ont été testés en 2012 sur le réseau ferré français mais n'ont pas reçu à ce jour d'homologation les autorisant à circuler dans le cadre d'une exploitation commerciale. Pour l'heure, CargoBeamer dispose de deux terminaux, l'un expérimental à Leipzig – berceau de l'entreprise – et l'autre à Wolfsburg, sur le site Volkswagen.
Diversification de l'offre maritime
Le chantier CargoBeamer représente un investissement de 25 à 30 millions d'euros, terrain compris. Il aurait une capacité de 800 semi-remorques par jour et vise les flux avec le centre et l'est de l'Europe. Comme VIIA, il s'adresserait aux trafics routiers non accompagnés transmanche du tunnel sous la Manche et du port de Calais. Ce dernier est donc appelé à développer cette offre au cours des prochaines années, selon Laurent Dewulder. Une offre qui toucherait d'autres ports britanniques que Douvres pour le directeur Développement & Stratégie de la CCI Côte d'Opale.
L'établissement lauréat de la 4e nuit du shortsea bénéficiera dans cette entreprise du concours de VIIA, filiale du groupe SNCF Geodis. Prolongement de l'actuelle liaison Le Boulou-Bettembourg, le service proposera d'ici fin 2015-début 2016 deux allers-retours quotidiens en ciblant les trafics non accompagnés avec un objectif de 45.000 UTI sous trois ans.
L'aménagement du terminal sur le port de Calais représente un investissement de 7,2 millions d'euros, dont 20 % sont financés par l'Union européenne dans le cadre du RTE-T. Quant aux 105 wagons Modalohr affectés au futur service, ils ont été commandés par VIIA à Lohr Industries pour 39 millions d'euros et sont en cours de livraison.
La société allemande CargoBeamer, à l'origine d'un système de manutention latérale pour trains combinés rail-route, porte elle aussi un projet d'autoroute ferroviaire à Calais. L'aménagement de son terminal est prévu d'ici début 2016 sur le futur site multimodal Calais Premier, développé par DCB International.
Concurrents à la technologie Modalohr, les wagons utilisés par CargoBeamer ont été testés en 2012 sur le réseau ferré français mais n'ont pas reçu à ce jour d'homologation les autorisant à circuler dans le cadre d'une exploitation commerciale. Pour l'heure, CargoBeamer dispose de deux terminaux, l'un expérimental à Leipzig – berceau de l'entreprise – et l'autre à Wolfsburg, sur le site Volkswagen.
Diversification de l'offre maritime
Le chantier CargoBeamer représente un investissement de 25 à 30 millions d'euros, terrain compris. Il aurait une capacité de 800 semi-remorques par jour et vise les flux avec le centre et l'est de l'Europe. Comme VIIA, il s'adresserait aux trafics routiers non accompagnés transmanche du tunnel sous la Manche et du port de Calais. Ce dernier est donc appelé à développer cette offre au cours des prochaines années, selon Laurent Dewulder. Une offre qui toucherait d'autres ports britanniques que Douvres pour le directeur Développement & Stratégie de la CCI Côte d'Opale.