L'opérateur public allemand Deutsche Bahn va investir 12,7 milliards d'euros pour rénover son réseau ferré en 2021, un montant record, alors que Berlin a fait du ferroviaire une priorité pour verdir son polluant secteur des transports, a annoncé l'entreprise.
"Environ 12,7 milliards d'euros de Deutsche Bahn, de l’État et des Länder vont être mobilisés cette année dans les infrastructures ferroviaires", a indiqué le groupe, dont le capital est intégralement détenu par l'État allemand. "Il s'agit de la somme la plus élevée jamais prévue pour la modernisation, la maintenance, la construction et l'élargissement de rails", a précisé l'entreprise. En 2020, le transporteur avait déjà dépensé près de 12,2 milliards d'euros dans ce but.
Recrutement et conversion énergétique
Deutsche Bahn compte par ailleurs lancer une vaste campagne de recrutement de 3.700 "ingénieurs" et "personnels de maintenance". Ces dépenses se font en étroite collaboration avec le gouvernement allemand, qui considère le ferroviaire comme une priorité, dans le cadre d'une politique de verdissement de son polluant secteur des transports.
En parallèle, Berlin s'est lancé dans un vaste programme de diminution des émissions sur ses lignes, avec pour objectif de "100 % des trajets électriques ou neutre en carbone d'ici 2050".
Pour l'instant, seul 60 % du mix énergétique des trains de Deutsche Bahn vient d'une électricité renouvelable, et de nombreux trains fonctionnent encore au diesel. Une convention signée en janvier 2020 entre le gouvernement et l'opérateur prévoit "d'ici 2030" 62 milliards d'euros d'investissements de la part de Berlin et 24 milliards d'euros de la part du groupe ferroviaire. Et pour sauver Deutsche Bahn face à la crise du Covid-19, l’État allemand a recapitalisé le groupe début juin, à hauteur de 5 milliards d'euros.
Le gouvernement allemand et Deutsche Bahn sont par ailleurs parties prenantes dans le projet d'extension des trains de nuit à travers l'Europe. En décembre, sous l'impulsion de Berlin, l'Allemagne, la France et l'Autriche ont signé un protocole d'accord prévoyant notamment une liaison Paris-Munich-Vienne dès décembre 2021, ou encore un Berlin-Paris en 2023.
Recrutement et conversion énergétique
Deutsche Bahn compte par ailleurs lancer une vaste campagne de recrutement de 3.700 "ingénieurs" et "personnels de maintenance". Ces dépenses se font en étroite collaboration avec le gouvernement allemand, qui considère le ferroviaire comme une priorité, dans le cadre d'une politique de verdissement de son polluant secteur des transports.
En parallèle, Berlin s'est lancé dans un vaste programme de diminution des émissions sur ses lignes, avec pour objectif de "100 % des trajets électriques ou neutre en carbone d'ici 2050".
Pour l'instant, seul 60 % du mix énergétique des trains de Deutsche Bahn vient d'une électricité renouvelable, et de nombreux trains fonctionnent encore au diesel. Une convention signée en janvier 2020 entre le gouvernement et l'opérateur prévoit "d'ici 2030" 62 milliards d'euros d'investissements de la part de Berlin et 24 milliards d'euros de la part du groupe ferroviaire. Et pour sauver Deutsche Bahn face à la crise du Covid-19, l’État allemand a recapitalisé le groupe début juin, à hauteur de 5 milliards d'euros.
Le gouvernement allemand et Deutsche Bahn sont par ailleurs parties prenantes dans le projet d'extension des trains de nuit à travers l'Europe. En décembre, sous l'impulsion de Berlin, l'Allemagne, la France et l'Autriche ont signé un protocole d'accord prévoyant notamment une liaison Paris-Munich-Vienne dès décembre 2021, ou encore un Berlin-Paris en 2023.
