Lors de sa visite à la SITL le 13 septembre, Jean-Baptiste Djebbari a présenté la stratégie nationale pour le développement du fret ferroviaire. Le suivi de sa mise en œuvre fait l’objet d’un Pacte d’engagements réciproques signé entre l’État, SNCF Réseau, l’Alliance 4F et l’AUTF.
La stratégie pour le développement du fret ferroviaire "répond à l’objectif de doublement de sa part modale de 9 à 18 % d’ici 2030 inscrit dans la loi portant sur la lutte contre le dérèglement climatique", a déclaré Jean-Baptiste Djebbari lors de sa visite à la Semaine de l’innovation du transport et de la logistique (SITL) le 13 septembre à Paris.
"Elle comprend soixante-douze mesures autour de quatre enjeux", a précisé le ministre délégué chargé des Transports : "assurer la viabilité des services et la pérennité du modèle économique des opérateurs de fret ferroviaire, améliorer la qualité de service fournie par SNCF Réseau, renforcer la performance des infrastructures ferroviaires et développer la coordination avec les ports et le fluvial".
Pour soutenir les opérateurs de fret ferroviaire, l’aide à l’exploitation servant à abaisser le montant des péages ferroviaires est maintenue jusqu’en 2024 à hauteur de 170 millions d’euros par an. La stratégie confirme également le versement d’un milliard d’euros à SNCF Réseau financé par le Plan de relance. Cette somme doit lui permettre d’améliorer la qualité de service du réseau ferré. Il faudra pour cela "réduire l’impact des travaux sur les sillons, simplifier et standardiser la construction des sillons, mieux planifier et gérer les circulations de bout en bout…". L'enveloppe couvre aussi la modernisation du réseau, lignes capillaires et voies de service comprises, et le développement de trains longs et lourds.
Pacte d’engagements réciproques
La mise en œuvre de cette stratégie "associe l’ensemble des acteurs concernés et leur implication dans la durée est essentielle", insiste Jean-Baptiste Djebbari. Afin d’acter les engagements de chacun, un Pacte a été signé le 13 septembre à la SITL entre l’Alliance 4F (Fret ferroviaire français du futur), rassemblant tous les opérateurs du secteur présents sur le réseau ferré national, SNCF Réseau, l’État et l’association des chargeurs AUTF.
Le suivi de la stratégie sera assuré par les signataires du Pacte grâce à plusieurs indicateurs, dont l’évolution de la part modale et de la qualité de service ou les investissements réalisés dans les infrastructures.
"Elle comprend soixante-douze mesures autour de quatre enjeux", a précisé le ministre délégué chargé des Transports : "assurer la viabilité des services et la pérennité du modèle économique des opérateurs de fret ferroviaire, améliorer la qualité de service fournie par SNCF Réseau, renforcer la performance des infrastructures ferroviaires et développer la coordination avec les ports et le fluvial".
Pour soutenir les opérateurs de fret ferroviaire, l’aide à l’exploitation servant à abaisser le montant des péages ferroviaires est maintenue jusqu’en 2024 à hauteur de 170 millions d’euros par an. La stratégie confirme également le versement d’un milliard d’euros à SNCF Réseau financé par le Plan de relance. Cette somme doit lui permettre d’améliorer la qualité de service du réseau ferré. Il faudra pour cela "réduire l’impact des travaux sur les sillons, simplifier et standardiser la construction des sillons, mieux planifier et gérer les circulations de bout en bout…". L'enveloppe couvre aussi la modernisation du réseau, lignes capillaires et voies de service comprises, et le développement de trains longs et lourds.
Pacte d’engagements réciproques
La mise en œuvre de cette stratégie "associe l’ensemble des acteurs concernés et leur implication dans la durée est essentielle", insiste Jean-Baptiste Djebbari. Afin d’acter les engagements de chacun, un Pacte a été signé le 13 septembre à la SITL entre l’Alliance 4F (Fret ferroviaire français du futur), rassemblant tous les opérateurs du secteur présents sur le réseau ferré national, SNCF Réseau, l’État et l’association des chargeurs AUTF.
Le suivi de la stratégie sera assuré par les signataires du Pacte grâce à plusieurs indicateurs, dont l’évolution de la part modale et de la qualité de service ou les investissements réalisés dans les infrastructures.